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Grande Bretagne: Les Etats-Unis perdent le soutien de Londres pour une frappe en Syrie

Grande Bretagne: Les Etats-Unis perdent le soutien de Londres pour une frappe en Syrie

Les Etats-Unis ne pouvaient plus compter vendredi que sur l’appui concret de la France en cas de frappe militaire en Syrie, après que les parlementaires britanniques aient pris le monde de court en se prononçant contre une intervention, lors d’un vote très serré.

L’effondrement inattendu de l’appui britannique augmente la pression sur le président américain Barack Obama, qui doit affronter une résistance de plus en plus musclée chez lui.

Le président français François Hollande s’est engagé à appuyer une éventuelle mission américaine. M. Hollande a déclaré au quotidien Le Monde que l’attaque chimique ne doit pas rester impunie et que la France souhaite une réponse appropriée et ferme.

Des conseillers du président Obama, dont le secrétaire à la Défense Chuck Hagel, ont indiqué qu’il est prêt à frapper seul, au besoin.

L’ultime inspection par des experts des Nations unies du site où une attaque chimique a eu lieu le 21 août dernier en banlieue de Damas, en Syrie, a été retardée, pour une raison inconnue.

Cette inspection, qui devait débuter vendredi matin, devait être la dernière menée par ces experts.

Un convoi de véhicules de l’ONU a été vu quittant un hôtel du centre-ville de Damas. Alors qu’il devait se diriger vers le site, il a rebroussé chemin et est rentré à l’hôtel, à peine quelques minutes plus tard.

L’ONU n’a pas expliqué cette décision bien que la veille, ses représentants aient affirmé qu’il y aurait bel et bien une dernière inspection avant que les experts ne quittent la Syrie.

Des pièces recueillies plus tôt cette semaine sur le site de l’attaque chimique doivent être soumises à l’analyse imminente de scientifiques dans des laboratoires d’Europe.

Ailleurs, le conseiller en politique étrangère du président russe Vladimir Poutine affirme que Moscou n’a toujours pas pris connaissance des preuves recueillies par Washington et qui démontreraient la responsabilité du régime de Bachar al-Assad.

Ibou Camara

Un leader de l’opposition syrienne, Ahmad al-Jarba, a quant à lui estimé sur les ondes de France-Inter que la décision britannique ne sera pas suffisante pour empêcher des frappes par d’autres pays. Il a ajouté que les États-Unis et la France ont une responsabilité morale de frapper la Syrie.

L’Allemagne, enfin, a indiqué vendredi n’avoir aucune intention de participer à une intervention militaire en Syrie. Des sondages démontrent que les Allemands sont généralement contre une telle intervention et la chancellière Angela Merket doit demeurer prudente à l’approche du scrutin du 22 septembre.

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