Depuis le 15 mars dernier, la communauté chrétienne de Casamance est assaillie par des actes criminels caractérisés partant du vol des objets de cultes, à leur destruction ou simplement des menaces de mort aux dirigeants de l’Eglise de Casamance.

A Ziguinchor, les malfaiteurs se sont emparés ou ont détruit et profané, pendant la période de carême chrétienne, des biens des locaux de l’évêché de Néma, de l’école Saint Benoît, des Sœurs de Jésus Serviteur de Kénia, l’église Notre Dame du quartier Tilène et la grande cathédrale Saint Antoine de Padoue de la capitale.

Selon Jean Bernard Badji « Je suis né en 1942 et je n’ai jamais vu ces genres d’actes ignobles. C’est inadmissible et c’est certainement pas l’oeuvre de Casamançais ».

Les hautes personnalités laïques, devant de nombreux journalistes ont déclaré que « Nous constatons avec indignation et regret des actes d’agression répétitive contre nos biens et contre notre foi, orchestrés par des vandales, crapuleux, tapis dans l’ombre ». Ils poursuivent « ces groupes aux desseins inavoués ont jeté leur dévolu sur les églises de la Casamance ».

Ils considèrent ces actes de violence et de haine contre les chrétiens comme « une pure provocation, avec une volonté manifeste de déstabiliser la paix sociale et la communion des citoyens en Casamance.

ils ont demandé les autorités compétentes « à prendre toutes les dispositions nécessaires pour la sécurisation systématique et immédiate de tous les lieux de culte ».

Balanta Mané