Objet : dénonciation de l’agression de l’armée sénégalaise contre les populations paysannes du Fogny.

Depuis plusieurs quelques jours, sous prétexte de ratissage et de lutte contre les planteurs de cannabis, l’armée d’occupation du Sénégal s’est attaquée aux positions d’Attika dans les localités de Mongone, de Biti, etc.

Ainsi, comme dans la zone d’Erame où un paisible chef de village fervent militant nationaliste a été arrêté puis détenu à Ziguinchor, les forces d’occupation sénégalaises démentent leur Président déclarant à tous les médias du monde et de son pays, que le Sénégal serait en processus de paix. En fait, le Sénégal est toujours en guerre contre les nationalistes casamançais.

Face aux agressions contre nos populations, le Mfdc et son armée prennent à témoin l’Union Européenne qui finance le médiateur comorien Said Abass Ahamed parrainé par l’Amiral Sarr sur demande du Sénégal. Le Mfdc est informé que l’Union Européenne vient de renouveler en faveur du gouvernement sénégalais jusqu’en 2016 le financement des manœuvres malsaines et dilatoires de Said Abass Ahamed et son ONG en direction de notre aile armée, à hauteur de plusieurs dizaines de millions d’euros.

Les moyens financiers dont dispose actuellement le Sénégal n’étaient certes pas alloués à l’achat d’armes comme il le souhaitait pourtant, mais permet des actions de harcèlement des paisibles populations de la Casamance. Les contribuables européens doivent le savoir.

Car, les victimes des ratissages contre des paysans supposés planter du cannabis, ne sont pas des combattants du Mfdc, mais des civils innocents. C’est pourquoi notre armée, fidèle à ses principes et soucieuse de la sécurité de notre peuple, a le devoir de le protéger.

D’où ces affrontements aux conséquences lourdes, en termes de déplacements des personnes, de déstabilisation de l’économie agricole de la Casamance en lutte.

La seule option qui vaille pour la paix politique en Casamance, c’est le retrait de l’armée de toute la Casamance et du Fogny en particulier, la démilitarisation du dossier casamançais, la recherche d’un sérieux médiateur étatique ou inter étatique en vue de l’ouverture d’un vrai processus de négociations précédé de la tenue de larges concertations intra ou inter Mfdc.

Sinon, le Mfdc dispose encore des ressources militaires, politiques pour la résistance et la conquête de son droit à l’indépendance.

Vive la Casamance libre et indépendante.

                                                                    Fait en Europe le 28-10-2015

Le Cercle des Intellectuels et Universitaires du Mfdc