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Casamance: le triste destin des dames du Cajou

Casamance: le triste destin des dames du Cajou

On peut les appeler les dames du cajou car pendant cette période de l’année, les activités de ces femmes tournent autour de ce produit qui, loin de changer positivement leur quotidien, fait d’elles des candidates au suicide.

Elle mobilise plusieurs centaines de personnes par an, mais la campagne de cajou ne fait pas que des heureux.

La gente féminine, principale main d’œuvre fait face à une exploitation qui heurte quelque fois la conscience. Les conditions de travail : le manque de protection et la faible rémunération qui est de 100 cfa pour chaque sac rempli, sont le lot quotidien de ces braves femmes, obligées de subir ces affres pour faire face aux difficultés quotidiennes de la vie dans cette région en crise.

Une discussion avec ces femmes donne une idée du calvaire de ces dames qui font contre mauvaise fortune, bon cœur.

C’est le cas de Fatou, une dame rencontrée dans un de ces nombreux dépôts qui peuple la ville de Ziguinchor. « Je suis consciente des dangers qui nous guettent en travaillant à mains nues est nous ne recevons que 100 cfa pour chaque sac rempli. On ne parvient méme pas à avoir 5000 cfa dans la journée ce qui est déplorable. Mais vous savez quant vous êtes mère de famille vous êtes appelée à nourrir vos enfants et en cette période c’est le seul travail qui existe pour nous ».

Comme elle, toutes les autres femmes mesurent les risques encourus. Mais la pauvreté ambiante est là pour contraindre ces dames du cajou à être des candidates au suicide.

Assoukatène

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Commentaires (1)

  • CANADA

    Pauvres braves femmes laissées à elles mêmes!!!
    Pauvre peuple de Casamance abusé de tout bord!!!
    Ce n’est certainement pas le Sénégal qui pensera à changer cette situation; qui du reste, fait le bonheur de leurs colons. Je me rappelle encore, très jeune ceux sont les sénégalais qui venaient imposer les prix d’achat de nos produits dans les villages. Ceux sont eux qui fixent encore les prix de plusieurs produits, sous le silence complice de l’état qui se devait de réglementer le cours de la Vie et de veiller à l’équité sociale.
    Par le biais du MFDC, cette jeunesse éveillée se doit de défendre les intérêts sociaux, économiques et culturels de nos populations. Personnes ne le fera à notre place. Le peuple a trop souffert de cette injustice.

    Vive la Casamance LIBRE et PROSPÉRE!!!

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