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Casamance : l’évidence de la fin d’un cycle et l’entêtement des incrédules.

Casamance : l’évidence de la fin d’un cycle et l’entêtement des incrédules.

Qui aurait cru que le temps allait outrepasser cette conception ruineuse d’acceptation du néocolonialisme en Casamance et qu’on allait assister à la fin de ce système d’orientation des groupements de femmes sois disant défenseurs d’un retour définitif de la paix en Casamance. Quelqu’un disait : « on peut tromper une masse pour un temps mais pas pour tout le temps ».

C’est ce qui se passe actuellement en Casamance avec la dynamique des femmes enclenchée par le pouvoir Sénégalais pour duper et distraire le peuple de Casamance. En complicité avec l’ancien gouverneur de Ziguinchor et les autorités administratives ainsi que le gouvernement libérale du Sénégal, les femmes se sont organisées en Casamance pour porter la voix des « Casamanqués » comme le dirait l’Abbé Augustin Diamacoune Senghor et trainer l’évolution des mentalités Casamançais quant-à la compréhension de leur véritable histoire et le bien-fondé de la revendication séparatiste du MFDC posée en 1982 à travers la marche pacifique des différentes couches de la population le 26 Décembre.

Conseillées, soutenues, organisées, financées et orientées par le pouvoir en place, les groupements de femmes sous différentes dénominations comme : Usoforal, plate-forme des femmes et autres ont vu le jour et avaient occupé une place de choix dans l’échiquier de la quête d’une paix définitive en Casamance version Sénégalaise sans pour autant prendre en compte les facteurs historiques de l’évolution de la société Casamançaise et ses aspirations.

La maxime qui dit : « autre temps autre mœurs » a aujourd’hui raison sur ces dernières. Voilà que les dirigeants ont changés au Sénégal enterrant ainsi certaines manières d’agir et de voir les choses, qu’elles se retrouvent à la merci de leur propre cannibalisme pour se bouffer entre elles et promouvoir le retour de certaines d’entre elles voir même leur implication à nouveau dans ce fameux processus de recherche d’un retour définitif de la paix en Casamance.

Sur cette lancé, le comité régional de pilotage pour le retour de la paix en Casamance, section de Kaffrine, a organisé, ce week-end, un forum pour communiquer sur la nécessité de faire revenir la sérénité en Casamance. Selon Fatou Lèye Ndao, les femmes ne sont pas suffisamment impliquées dans le processus de paix en Casamance depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir. C’est d’ailleurs, explique la coordonnatrice régionale de l’association Usoforal, ce qui fait traîner le recouvrement complet de cette paix tant convoitée et jamais intégralement obtenue.

Elle juge qu’un travail conséquent a été fait sur le terrain ces dernières années par les femmes dans le sens de recouvrer cette paix et cette harmonie de vie en Casamance, surtout les femmes de son association.

Moment solennelle pour repenser tout ce qu’elles ont fait jusqu’ici nous dira un observateur averti dans le cadre du conflit en Casamance où selon la tradition, la société est tellement organisée que la place de la femme est connue de tous partout dans le monde. Donc si des femmes affirment s’organiser dans ce pays des rizières du Sud pour défendre une cause de cette envergure sans oser se prononcer sur les valeurs de justice et de vérité d’abord avant de parler de paix, on se demande automatiquement : d’où nous viennent ces femmes et pourquoi agissent-elles de la sorte ?  

Aujourd’hui, face aux autorités administratives de la région, elles ont fourni une plaidoirie dramatique invitant l’Etat à intégrer les femmes. Elles affirment :« Ceux qui meurent là-bas sont nos fils, nos époux, nos pères. C’est nous qui souffrons le plus dans cette crise. Cela fait plusieurs années que des négociations vaines sont entreprises. Il est temps de faire confiance aux femmes », martèle la porte-parole.

Si vraiment cela est avéré, pourquoi ne pas inviter le MFDC à les intégrer en premier avant de lancer l’invitation à l’Etat du Sénégal et aux dirigeants Sénégalais ?

Une question qui restera sans réponse de leur part mais cependant nous tous, nous sommes assurés que leurs ambitions sont autres que de réussir la paix en Casamance.

Combien de financement ont-elles obtenus depuis la naissance de leurs groupements ou associations ?

Quels sont les résultats quelles ont obtenus depuis lors ?

Autant d’interrogations qui méritent qu’on redéfinit leur participation dans ce processus de paix en Casamance avant que l’infection ne passe à l’état d’épidémie et arrive à ravager toutes les femmes de la Casamance. C’est aux Casamançais de régler cette question dans la lucidité et selon les valeurs et traditions propres à ce pays.

Pour ces femmes, le temps est venu pour elles : « de partager avec les populations le rôle des femmes dans tout conflit à travers la résolution 13 25 des Nations-Unies. Cette résolution qui les intègre de fait et de droit dans le processus de règlements des conflits. Les femmes sont avant, pendant et après tout conflit. Elles veulent  que les dirigeants leurs tiennent informées de l’évolution des pourparlers », a conclu Fatou Lèye Ndao.

Depuis les débuts de cette invasion des temps moderne de la Casamance par le Sénégal, l’ONU est en train de faire l’aveugle et la sourde oreille, le Sénégal insiste et continu à dérouler ce fameux plan machiavélique de domination soutenu par les puissances occidentales, en premier par la France. La Casamance comme le mur des lamentations encaisse et se laisse faire sans pour autant montrer sa véritable force.

Pour conclure, nous avons parlé à un Casamançais digne de son nom, chef de son village qui nous confia que : « Les générations se succèdent et l’histoire de la Casamance avec sa dose de falsifications et de mensonges entraine même les poumons de ce Beau Pays dans l’amorphisme et la perte de ces fonctions les plus élémentaires, ce qui est un danger pour la jeunesse et pour la progéniture. Alors il est temps de se ressaisir et de sauver cette belle contrée qui parait simple mais qui est un joyau aux yeux de l’Eternel, notre sauveur. »

Baba      

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Commentaires (1)

  • Koumpo Boudodi

    Salut la Tabanka,
    Les combines et complots de l’Etat du Sénégal qui utilisent des femmes pour endormir les populations est sans effet. L’argent se fait rare et les ONG partenaires ont vite compris que ces femmes se moquent d’eux et de la Casamance. Ces femmes n’ont pas la valeur de ma proper maman qui a fait la marche de 1983 pour la liberation de la Casamance. Vive la CASAMANCE LIBRE

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