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Casamance: René Capain Bassène revient sur le processus de paix dans la seconde partie de son interview

Casamance: René Capain Bassène revient sur le processus de paix dans la seconde partie de son interview

Journaliste écrivain et observateur de la crise en Casamance, René Capain Bassène s’exprime :

mon intérêt pour la crise que traverse la Casamance n’est pas le fruit d’une simple curiosité encore moins d’un pur hasard comme c’est le cas pour certains « grands observateurs » et / ou acteurs.  

ma lecture et mes analyses sur la gestion du processus de paix ne m’ont apporté que des ennuis

– Si aujourd’hui, ces acteurs de paix prennent conscience que c’est dans l’unité qu’ils pourront arriver à un résultat. Je ne peux  que me réjouir car c’est une nouvelle ère qui s’ouvre dans les démarches de recherche de paix.

– Mon combat, c’est celui de contribuer à mieux informer les populations afin de faire évoluer les débats dans l’objectif de trouver des solutions durables de sortie de crise.

Voici la deuxième et dernière partie de l’interview exclusive qu’il a accepté d’accorder au Journal du Pays.

René Capain Bassène, journaliste, écrivain et observateur du conflit casamançais, pourquoi portez-vous autant d’intérêt pour le conflit casamançais ?

Rire- : Petit journaliste ! Je le suis de par ma formation professionnelle. Observateur ? C’est à mon avis un peu me placer à un niveau que je crois ne pas avoir encore atteint. Écrivain ?  Je ne crois sincèrement  pas que mes très modestes contributions sur le conflit en Casamance suffisent pour que je me réclame du titre d’écrivain.

Mais, à l’endroit de ceux qui croient que je suis sorti du néant, je tiens à préciser que mon intérêt pour la crise que traverse ma région la Casamance n’est pas le fruit d’une simple curiosité encore moins d’un pur hasard comme c’est le cas pour certains grands observateurs et / ou acteurs.   

Quand le conflit a éclaté, j’avais à peine trois ans. A partir de 1989, j’ai vécu entre Bourofaye diola (dans l’arrondissement de Niaguis) et  Nyassia (Chef lieu de l’arrondissement qui porte son nom). Je n’entrerai pas dans les détails, mais retenez que j’ai vécu  depuis tout petit et de manière directe ce conflit que je continue toujours à vivre et subir les conséquences. Ceux qui me connaissent bien savent de quoi je parle.

J’ai vécu  des choses en tant que témoin oculaire. Je me suis posé beaucoup de questions sans jamais avoir de réponses précises. J’ai toujours eu au fond de moi, cette idée de chercher à comprendre ce conflit. Depuis 2004, je nage dans cette marre aux eaux trop troubles qu’est la problématique du conflit Casamançais.

Au fur des années, j’ai réussi  très discrètement  à me bâtir un réseau  d’informateurs qui ne cesse d’ailleurs de s’élargir à tous les niveaux au jour le jour. Et ce n’est qu’après avoir acquis un certain back grounds, fruit de dix ans d’intenses recherches sur le terrain que j’ai commencé à me prononcer ouvertement sur certains aspects du conflit, dont particulièrement sur la gestion du processus de paix.

Justement, à propos de la gestion du conflit et du processus de paix, vos propos sont souvent contradictoires par rapport aux déclarations des acteurs de paix ou messieurs Casamance d’où un constat de levée de bouclier de leur part contre vous.

Rire- Je confirme les propos de certains de mes détracteurs qui disent que je ne maitrise absolument rien du conflit casamançais. Mais je tiens également à préciser à l’endroit de ceux qui crient partout que je suis mal informé, que je maitrise ce que dit ; que  je sais ce que je dis et que je voudrais que tout comme moi, qu’ils acceptent et reconnaissent avec honnêteté mais surtout avec beaucoup d’humilité que nul d’entre eux ne peut prétendre maitriser tous les aspects du conflit en Casamance. Par conséquent, on ne peut que se compléter parce que chacun à certains aspects qu’il maitrise mieux que d’autres.

Malgré dix ans de recherches orientées exclusivement sur la crise en Casamance, je ne peux pas tout prétendre maitriser parce que le conflit casamançais est très dynamique, les choses bougent à tout moment et des fois il faut mettre du temps à connaitre et comprendre les fondements réels de certains événements. C’est ce qui fait sa particularité, sa complexité et qui donne sens et intérêt à mes travaux de recherches.

Pourquoi selon vous, vous êtes devenu la cible des acteurs de paix ; celui a qui il faut obligatoirement fermer la bouche ?

Vous l’avez dit vous-même ; C’est parce que nous n’avons pas la même analyse de l’évolution du conflit. Et cela est très logique parce qu’ils ont des comptes à rendre aux autorités et à l’opinion sur le fruit de leurs différentes démarches dans le cadre de leurs activités de recherche de paix ; Ce qui est trop loin d’être le cas pour moi qui ne cherche qu’à donner la bonne information aux populations qui ne cessent de s’interroger sur le niveau d’évolution du processus de paix.

Dés lors, ce n’est pas du tout surprenant qu’il y ait « collusion » entre nous. Par exemple quand ils parlent de grands avancées enregistrés sur le terrain grâce à leurs démarches et que moi je parle de situation confuse de ni paix ni guerre qui prévaut sur le terrain, c’est clair qu’ils m’en voudront. Et je les comprends, je comprends qu’ils soient tenus par l’obligation du résultat pour plusieurs raisons en rapport avec leurs missions et leurs activités.

Je ne refuse pas qu’ils me contredisent,  car je considère que nous sommes dans une situation où chacun a le droit de donner sa lecture des faits pourvu qu’il ne tienne pas de propos incendiaires. Je suis donc très favorable, disposé et ouvert aux débats. Que chacun défende sa thèse avec ce qu’il a comme arguments et il appartiendra à l’opinion de trancher.

Mais je déplore juste le fait qu’en lieu et place d’un débat contradictoire et objectif, certains acteurs ont préféré s’attaquer à ma pauvre personne à travers des injures, des menaces, de fausses accusations dans le seul but de chercher à me diaboliser, à me discréditer, à m’intimider et à me contraindre au silence parce que quelle que part je les dérange sans le vouloir.

Vous voulez dire que les acteurs de paix n’ont pas d’arguments à opposer à vos déclarations ? 

Je ne l’ai jamais dit. J’ai dit que j’aurais plutôt souhaité les voir évoluer sur le terrain des  échanges d’arguments en lieu et place des tentatives d’intimidations. J’aurais préféré qu’ils optent pour « la force de l’argument et non pour l’argument de la force ».

Pour être clair, ma lecture de la gestion du processus de paix ne m’a apporté que des ennuis. Pour le moment, j’ai entendu et lu toutes sortes d’arguments sauf les bons ; c’est-à-dire ceux qui s’inscrivent dans le cadre d’un débat sain et objectif.

Je suis étiqueté de rebelle, de mal informé, de malveillant, de quelqu’un qui cherche à ce qu’on lui confie la gestion du processus de paix, je reçois toute sorte de menaces etc…pour le simple fait que j’ai soutenu une position contraire à la leur qui voudrait que l’opinion retienne qu’en Casamance, la guerre est terminée et qu’il y a la paix.

Qu’ils auraient réussi à convaincre les belligérants à faire la paix…alors que sur le terrain la réalité est tout autre et qu’il n’y a jamais eu et ils le savent mieux que quiconque de négociations préalables et sincères entre les parties en conflits. Qu’on me dise sur quoi est fondée cette paix dont ils clament partout.

Et comment vivez- vous cette situation ? N’ayez- vous pas peur pour votre vie ?

Je ne crois pas que je connaîtrai la mort à cause de mes écrits. Je remets tout entre les mains du Dieu Tout Puissant puisque je suis croyant. Que tout ce qui m’arrivera, soit ce que le Bon Dieu aura déjà décidé et tracé pour moi.

Pour répondre à votre question, je vis ma vie sans aucune pression et je continuerai à me prononcer quand je le trouve nécessaire dans l’objectif d’éclairer l’opinion et les autorités sur l’évolution et surtout sur la gestion du processus de paix. S’il y a des choses à encourager, je serai parmi les tous premiers à le faire, et j’opterai exactement la même attitude quand il y aura des choses à dénoncer ; mais le tout avec objectivité.

L’objectif final, c’est de chercher à faire évoluer les débats et à favoriser la recherche de solutions durables à la crise en Casamance.

Comparaison n’est raison, mais ce que je traverse actuellement me fait penser à ce qu’a vécu à peu prés le professeur Cheikh Anta Diop quand il a défendu la thèse que l’Afrique noire est le berceau de l’humanité et que contrairement à ce qui a été déclaré par d’imminents historiens, l’Afrique noire avait bel et bien une civilisation et a abrité la plus ancienne des cultures que l’humanité ait encore connue.

Nous savons tous ce qu’il a enduré de la part des égyptologues et même de celle de certains hommes politiques sénégalais et africains qui en lieu et place de lui opposer des arguments contraires à sa thèse, se sont attaqués à sa personne en le traitant de tout sauf d’un bon égyptologue. D’aucuns même l’ont traité de nationaliste africain. Mais cela ne l’avait pas désorienté dans sa logique de faire avancer les débats et de rétablir la vérité historique sur l’origine de l’humanité.

Je suis trop loin de prétendre être Cheikh Anta.  Je demeure l’invariable et pauvre René Capain Bassène, mais à tous ceux qui me liront, je dis tout bonnement que l’histoire est devant nous. On verra si d’ici quelques mois on ne nous parlera pas de relance de processus de paix ou de pourparlers, si on ne nous parlera pas de signature d’accord de cessez le feu ou de dépôt des armes, d’assises ou je ne sais quoi d’autre encore. Et quand ce moment arrivera, je voudrais qu’on me dise pourquoi parler de dépôt d’armes alors que selon mes détracteurs cette phase est dépassée, pourquoi parler de négociation alors que la guerre est déclarée terminée …

Vous semblez dire que vous n’avez pas peur des menaces de mort que vous recevez. Si c’est bien cela d’où vous provient ce courage ?

Ce n’est pas que je n’ai pas peur. C’est juste que je me suis fixé un objectif à travers mes contributions, celui de faire évoluer les débats en tentant de donner la bonne information aux populations. C’est le but que je veux atteindre qui me donne le courage de regarder en face cette peur qui me provient des attaques et menaces que je ne cesse de recevoir en longueur de semaines.

C’est cette ferme volonté de contribuer à libéraliser les débats sur la crise casamançaise et sur la gestion du processus de paix afin de permettre à l’opinion de pouvoir donner son point de vue sur les solutions de sortir de crise qui m’a amener à surmonter certains dangers de la vie et à aller vers l’avant.

Pour moi, l’essentiel est de faire ce que je crois être moralement bon. A savoir : ne pas mentir, ne pas tenir des propos pouvant raviver la haine et la guerre dans ma chère Casamance. C’est pourquoi je ne me base que sur des faits pour faire l’état des lieux de la situation sur le terrain afin que les autorités et tous les autres acteurs puissent être informés et puissent prendre les meilleures décisions pour que se termine cette crise vielle de trente trois ans.

Si je tenais le même discours que mes détracteurs, si je disais qu’en Casamance le conflit est terminé, que ces acteurs ont abattu un immense travail dans le cadre de la recherche de la paix. Si  et seulement si, je disais qu’il y a accalmie et qu’ils sont à l’origine de cette accalmie, j’aurai été adulé, je serai devenu un de leur meilleur allié, un des meilleurs observateurs de la crise en Casamance parce que je serai leur caisse de résonance, celui qui contribuerait à valider certains de leurs affirmations qui parfois ne collent pas à la réalité sur le terrain.

René Capain Bassène, quelle est votre position par rapport au processus de paix.

Je n’ai pas de position particulière vis-à-vis du processus de paix. Je ne  parle que sur la base de faits avérés et constatés sur le terrain : l’armée est toujours présente, mieux organisée et plus concentrée que jamais dans sa mission, les combattants aussi, sont dans leurs cantonnements prêts à réagir ou à attaquer au moindre incident comme cela s’est produit les mois derniers au parc de la basse Casamance et à Emaye. Plusieurs localités sont encore inaccessibles et beaucoup d’activités de développement ne peuvent être entreprises dans certaines zones à cause de l’insécurité et surtout de l’incertitude d’être en temps de paix.

Tous ces faits existent encore en Casamance alors que depuis plus de vingt ans on ne cesse de nous parler d’un processus de paix dont on n’a jamais réellement ressenti les acquis déclarés.

C’est pourquoi, j’invite humblement à tous les acteurs d’essayer de revoir leurs approches et stratégies. D’essayer de procéder à un véritable diagnostic de la gestion du processus de paix depuis le premier accord de Bathiour de 1991, je dis bien accord de Bathiour à la place de Toubacouta, parce que le premier accord a été signé à Bathiour et pour des raisons de sécurité du maquis à l’époque, les signataires ont décidé de le donner le nom de Toubacouta, un village voisin de Bourofaye diola mon village natal et qui contrairement à Bathiour était assez loin du théâtre des opérations.

Après cette étape, ils auront sans doute une meilleure approche, cette fois-ci inclusive qui les conduira à un succès dans le rapprochement des belligérants et dans la conduite des futures négociations en faveur d’une paix durable.

Au stade où nous sommes ; ma conviction est qu’aucun d’entre l’armée sénégalaise et d’Atika, ne pourra militairement remporter la guerre ; c’est pourquoi, des négociations sincères s’imposent pour sortir les populations civiles principales victimes de la situation de ni paix ni guerre.

C’est à mon avis la seule issue de sortie de crise. Et pour négocier, il faudrait qu’on reconnaisse que la guerre existe toujours sinon sur quoi porteront ces futures négociations.

Dernière question pour mettre fin à cette longue interview ; comment analysez-vous les retrouvailles entre les différents messieurs Casamance ?

Pour ceux qui ont l’habitude de me lire ; ils ont en mémoire cette phrase que j’aime prononcer à chaque fois que je déplorais le manque d’unité entre acteurs de paix :

Beaucoup d’acteurs, avec des méthodes et stratégies différentes, pour une seule cible-le MFDC ; et pour un seul but – contribuer au retour de la paix en Casamance’.

Si aujourd’hui, ces  acteurs prennent afin conscience que c’est seulement dans l’unité qu’ils pourront arriver à un résultat. Je ne peux que me réjouir car c’est une décision à la fois sage et très positive. C’était un de mes souhaits les plus ardents.

C’est une nouvelle page qui s’ouvre dans le cadre de la recherche de la paix en Casamance et j’encourage cette toute nouvelle dynamique.

 J’espère qu’ils parviendront à compiler et à affiner leurs stratégies afin de parler d’une seule et même voix.

Cependant, ma seule inquiétude réside dans le comment ces acteurs après s’être auto décrédibilisés auprès du MFDC parviendront-ils à les convaincre de la sincérité de leur unité…et de les amener à accepter de collaborer avec eux…parce que la concurrence était rude et déloyale en leur sein et qu’elle laissera obligatoirement des séquelles de part et d’autre…

Mais Dieu est grand et que la vie a toujours réservé ses surprises aux humains que nous sommes.  Je leur souhaite plein de succès et que vivement la  Casamance retrouve la PAIX.

Propos recueillis en exclusivité par Abdou Rahmane Diallo pour le Journal du Pays

 

 

 

 

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Commentaires (6)

  • alinou

    Bonne fete de korité à au JDP à ses lecteurs(trices), les journalistes et à tous les musulmans du monde et de la casamance toute entière.
    Bravo et merci encore Capain pour cette interview très captivante et informative comme toujour. Nous te soutenons et la Casamance est avec toi.
    Que DIEU te protège et bonne continuation.

    Vive la Casamance Libre

  • Zeus

    AID MOUNARAQ ! Salut la Tabanka et mes souhaits de santé et de Bonheur des amis de JP, de paix en Casamance.
    BRAVO René pour les interventions. Mais le site d’Harmattan ne fonctionne pas le dimanche? j’ai essayé de faire la commande de 23 livres pour notre communauté mais le service de commande online coince. J’essayerai aujourd’hui. Pressé de te lire mon pote.

  • CANADA

    Bonne fête d’Eid à tout le monde, Nianthio, Tombon, Samboune,…!!!
    Que les prières des uns et des autres soient récompensées.
    Que le Bon Dieu nous mène sur le droit chemin de la paix des peuples, des cœurs et des esprits.
    Merci encore à RCB. Que le Bon Dieu te guide dans ta noble mission d’information sur la gestion du conflit casamançais.
    La seule la question qui reste aujourd’hui encore pendante est de savoir pourquoi la résolution du problème casamançais évite-t-elle absolument le débat public ?
    En quoi, l’opinion publique serait-elle dérangeante pour les acteurs de la paix et pour l’état sénégalais en particulier?
    Pourquoi l’implication de la communauté internationale n’est pas encore effective dans la recherche de paix d’un conflit vieux de plus de trente ans, avec des milliers de morts, de victimes et de déplacés?
    Quand nous trouverons les réponses à ces interrogations, nous appréhenderons mieux les contours de ce conflit et le pourquoi des attaques quotidiennes contre la personne de RCB.

  • samboune

    Avec rené Capain j’apprends toujours et c’est pourquoi je l’estime sans le connaitre:

    « C’est pourquoi, j’invite humblement à tous les acteurs d’essayer de revoir leurs approches et stratégies. D’essayer de procéder à un véritable diagnostic de la gestion du processus de paix depuis le premier accord de Bathiour de 1991, je dis bien accord de Bathiour à la place de Toubacouta, parce que le premier accord a été signé à Bathiour et pour des raisons de sécurité du maquis à l’époque, les signataires ont décidé de le donner le nom de Toubacouta, un village voisin de Bourofaye diola mon village natal et qui contrairement à Bathiour était assez loin du théâtre des opérations ».

    combien de personnes le savaient? et je m’interrogeais toujours sur le lieu de la tenue de cet accord car jamais un habitant de toubacouta ne saura te dire ou et quand a lieu un tel évenement dans ce village.

    Encore une fois, je demande a tous de faire un bloc pour protéger la Vie de rené capain basséne. Son apport dans la comprehension du conflit en casamance n’est plus discutable.

    Comme toujours, il m’a impressionné par sa lucidité, sa clarté dans ses propos et surtout par son humilité.
    je l’encourage et le remercie.

    Son livre n’est toujours pas disponible au senegal et a Ziguinchor. les libraires ont peur de le commander de peur que les autorités ne le bloque.

    Attendons de savoir ce que sera la situation d’ici fin Aout.
    En France, j’ai appri qu’il se vend tres bien la bàs

  • Tombon

    Mon frère qui vit à Strasbourg en France me dit que le livre de Capain Bassène est acheté comme du petit pain ! Les gens se l’arrachent d’ailleurs les commandes à la librairie de la gare ne tarissent pas. J’attends impatiemment qu’il m’envoie le livre.
    L’interview comme d’habitude m’éclaircit toujours. Je me défais petit à petit du lavage de cerveau que les sénégalais m’ont inculqué.
    Vive la Casamance libérée

  • Nianthio

    BONNE FETE DE RAMADAN A TOUS ET TOUTES DE LA CASAMANCE
    MERCI RCB ET BONNE CONTINUATION. J’AVOUE QUE TU ES ILLUMINE

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