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Ministres Casamançais pour la Casamance, Ministres Casamançais pour le Sénégal…walla bock ?

Ministres Casamançais pour la Casamance, Ministres Casamançais pour le Sénégal…walla bock ?

Notre tribune, «Acte III. 16 mois sans ministre Casamançais : Le paradoxe d’une Casamance expérimentale » a ouvert un débat qui a permis de revenir sur les questions relatives « au rôle d’un ministre dans un gouvernement, à la pertinence de la décentralisation, et autres dangers de faire des quotas ministériels selon les régions, les ethnies ou les identités ». Cet apport enrichissant autour de notre texte nous amène à proposer une sorte de réplique en guise de précision.

Pour nous, c’est l’aspect compréhension par les populations de l’Acte III de la décentralisation qui fait de la Casamance un territoire expérimental que l’on ne doit pas perdre de vue dans le texte. En d’autres termes, si le territoire expérimental que l’on a voulu pour les Casamançais se traduit par une telle revendication, il faut savoir se saisir de cette ouverture eu égard au contexte politique et historique de cette région naturelle.

Ce que nous attendons donc de nos compatriotes Sénégalais, c’est une ouverture d’esprit, leur capacité à comprendre que quelque chose est en train de se passer en Casamance. Nous avons ainsi parlé de mystique de la paix qui aurait bien besoin de notre adhésion pour mieux la traduire en actes politiques concrets.

N’oublions pas qu’en Casamance, les revendications se sont faites et se font encore par les armes depuis les années 1980. Si donc nous avons la chance de voir des revendications émanant des populations casamançaises qu’elles voudraient voir traduites au sein du gouvernement afin de jeter les bases d’un vivre ensemble, pourquoi ne pas les accueillir à bras ouverts ?

Nous croyons aussi que le vide crée (absence de ministre pendant 16 mois) après les élections locales, a au moins permis de voir que quelque chose avait changé en Casamance et qu’il serait dommage que l’Acte III qui fait de la région naturelle un pôle territoire test de la décentralisation, permettait de formuler une nouvelle vision du gouvernement au nom du vivre ensemble qui ne saurait ignorer l’urgente question de la représentativité de ce territoire au sein de l’Etat.

Le vivre ensemble, c’est ce qui renseigne les revendications des populations Casamançaises qui ne doutent pas que les critères de mérite doivent guider les nominations aux postes à responsabilité de l’État – et comme ils savent qu’ils sont les champions de la compétence et de la rigueur professionnelle (« gëm service« ) –, il ne faudrait pas que cette idée de compétence empêche de veiller sur l’équilibre géographique, ethnique ou identitaire.

C’est là où s’opère ce que nous appelons une nouvelle vision expérimentale du gouvernement telle que souhaitée par les populations casamançaises. Elle aura pour conséquence première de mettre fin à la division des élites politiques dans ce territoire expérimental.

Rappelons d’ailleurs quelques faits qui sapent l’unité des populations casamançaises et qui ne sont pas à écarter dans l’analyse de l’échec du parti au pouvoir dans la capitale régionale lors des dernières élections. Ne parlons même pas de la question de l’indiscipline au sein de l’APR local exploitée sournoisement par des politiciens plus expérimentés. En conséquence, et nous avons pu le vérifier nous-mêmes – alors même qu’un nom de famille Sambou aurait toutes les difficultés à devenir Maire de Thiès, voici que le ministre Benoit Sambou, le directeur des élections de l’APR, a été politiquement invité à résoudre une fausse équation sur sa casamancité.

Ainsi, ceux qui seront tentés de croire que revendiquer des Sénégalais de Casamance comme ministres au nom de la représentativité s’assimilerait à une réclamation « de quotas régionaliste, ethnique ou identitaire« ; l’exemple de Benoit Sambou vient leur faire la démonstration de ce que c’est un Casamançais.

Certainement que si la propagande anti Benoit Sambou n’a pas totalement réussi et qui fait que son éviction [comme celle de monsieur Aïdar] tombe dans le paradoxe d’une Casamance expérimentale, c’est parce que les populations casamançaises ont une autre définition de la Casamancité. La Casamancité, c’est avant tout des valeurs d’humanisme, de probité morale et d’ouverture que certains « casamanqués » aux comportements peu catholiques ne peuvent porter. Donc, quand les populations casamançaises revendiquent la place qu’il faut aux enfants de la Casamance au sein de l’Etat, il ne faudrait pas qu’un vieux réflexe de survie des élites étatiques vienne à faire comprendre que la Casamancité est dialectiquement inconciliable avec la Sénégalité.

En d’autres termes, il faut que certains Sénégalais commencent à comprendre que les Casamançais sont des Sénégalais comme eux, et que si l’on nommait 3 à 4 ministres Casamançais et tant qu’on respectera la représentativité géographique du Sénégal, les origines ethniques n’auront plus tant d’importance. Et pour rassurer les partisans de la bonne gouvernance, en somme ces républicains pour qui le gouvernement est là pour tout le monde, nous leur disons qu’en effet, au-delà du souci de la représentativité, nous sommes convaincus que le dosage ethnico-régional au sein de l’Etat n’a jamais été un frein à la démocratie sénégalaise.

Ladite démocratie sénégalaise s’est toujours chargée de ses ethnies avec des hauts et des bas, tandis que la dévolution monarchique et autre usure du pouvoir ont été les plus grands combats qui lui octroyèrent ses lettres de noblesse. Jusque-là donc, le rapport entre la République et sa diversité est bien meilleur qu’ailleurs dans d’autres pays où les questions ethniques s’exacerbent, faute d’un dosage nécessaire dans la gestion des portefeuilles de l’Etat.

En parlant de maturité politique au Sénégal, bien que différente, elle est bien réelle et n’est pas calquée de celle de quelques nations occidentales qui ne vivent pas nos réalités. Les peurs donc que nous nous infligeons en entendant des revendications qui ne font au contraire que consolider notre démocratie sont inutiles.

A ce stade de notre défense, nous voulons insister sur le fait que, ce qui nous importe, c’est plus le besoin d’accompagner la mystique de paix qui prévaut actuellement en Casamance qu’autre chose. Nous persistons en disant que toute revendication venant des populations casamançaises qui vivent l’expérimentation de l’Acte III de la décentralisation ne peut que fournir de nouvelles avancées.

Nous aimerions bien que les populations casamançaises soient dans l’erreur, quand ils nous disent que certaines élites Sénégalaises vont toujours vouloir maintenir les Casamançais sous le fardeau de la suspicion étatique en les accusant tous sans exception d’être des rebelles, d’appartenir au MFDC.

Alors qu’il est avéré que les membres du MFDC sans le dire, sont impuissants face au dilemme dans lequel sont piégés ceux qu’ils considèrent comme des « Casamanqués » parce qu’ils ont choisis la lutte politique au sein de la République. Ainsi, excepté l’encouragement qu’ils peuvent apporter à leurs frères et sœurs Casamançais, ils ne peuvent que constater l’exploitation des élites politiques casamançaises qui doivent, disions-nous, toujours persévérer dans l’effort.

Une autre preuve que la division de nos élites politiques est une source de déchirement entre Casamançais, et ce jusque dans le maquis. Ceux qui dans des circonstances malheureuses ont pris les armes au nom des populations casamançaises, nous voulons parler des rebelles, ne voient pas en leurs frères des ennemis qui ont choisi la politique. Ils ont tous le même souci pour les populations casamançaises, même si inopportunément certaines circonstances ont faites que les moyens d’y arriver diffèrent parfois radicalement.

C’est une réalité qui malheureusement doit faire face aux certitudes dangereuses que véhiculent certains Sénégalais. C’est sous cet angle aussi qu’il faut analyser la mission que s’est donnée une nouvelle génération de Casamançais qui se veulent chasseurs de femmes et d’hommes Casamançais. Une mission qui veut démontrer que les Casamançais sont capables de s’entendre sur l’idée que leur bonheur ne se construira pas par les armes. Et aujourd’hui plus que jamais, le dialogue et l’unité de tous les fils de la Casamance est devenu une nécessité et une réalité à construire.

Le dialogue dont nous parlons, même s’il est teinté de méfiance est réel entre toutes les populations casamançaises. Ainsi, autant les divisions entre politiciens Casamançais affectent le maquis, autant l’absence d’une évolution constante en termes de représentativité politique de la Casamance sous le régime Macky Sall (comme dans tout autre régime) est sujette à interrogation au sein de la rébellion casamançaise, surtout quand on parle de territoire expérimental.

En effet, toute réforme liée à la décentralisation a toujours été objectivement comme subjectivement liée à la particularité de la Casamance. Or, l’Acte III de la décentralisation qui territorialise le Sénégal ne pouvait pas choisir mieux que la Casamance, où il est question d’auto-détermination, pour cette expérience.

Bien évidemment, même si la territorialisation de Macky Sall n’est pas une copie conforme de celle proposée par Jean Marie François Biagui par exemple – cet ex-membre du MFDC authentique perdu dans les méandres de la politique sénégalaise – il n’en reste pas moins qu’elle donne la possibilité d’être améliorée de manière à prendre en compte les revendications du mouvement historique comme celles des populations Casamançaises.

En effet, tout part des populations casamançaises et revient vers elles. C’est pourquoi, à elles la primeur dans le jugement d’une Casamance expérimentale. Et c’est pourquoi, le Président de la République devrait réagir rapidement à ces revendications pour un ministre qui symbolise le territoire.

En plus, on n’entend pas très souvent les Casamançais en termes de revendication de postes politiques préférant garder une image négative de la politique sénégalaise. Il y a donc de quoi se réjouir quand des populations jusque-là réfractaires à l’idée de donner leur confiance aux politiciens manifestent le sentiment que nous traduisons comme la quête d’une preuve d’appartenance.

Le débat exige de faire le bilan des ministres casamançais afin de voir s’ils méritent réellement d’être soutenus par les populations. N’avançons pas de fausses hypothèses, car la compétence d’un ministre ne se mesure pas au nombre de projets qu’il a apporté dans sa région.

Mais encore une fois, ces revendications ne visent pas à nommer des ministres qui n’ont pas une posture d’hommes d’Etat. Les ministres Casamançais sont connus pour leur ascétisme politique et leur refus de laisser une image négative à la postérité. En tous les cas, aucun Sénégalais ne peut prouver que des hommes comme Georges Tendeng ou Robert Sagna ont détourné des deniers publics.

Certes, Robert Sagna traine l’image d’un milliardaire après plusieurs décennies en tant que ministre. Ce que nous savons par contre, c’est qu’après l’avoir accusé, le Président Abdoulaye Wade a reconnu que si Robert Sagna s’était constitué un capital, c’est à partir d’un emprunt qu’il a entièrement remboursé. Ainsi, il est la démonstration que les politiciens Casamançais comme lui, ne doivent rien à l’Etat du Sénégal, alors qu’ils sont ceux qui tiennent la région debout parce qu’ils ont pris le risque d’y investir leurs propres économies.

Les Casamançais sont ainsi fiers du fait qu’il y a certains des leurs qui dans un sens ne doivent rien à l’Etat du Sénégal. Et les mémoires du Président Abdou Diouf ne sont pas une référence pour parler de la Casamance et de ses ministres qui se seraient remplis les poches avec la crise casamançaise. Qu’il assume ses erreurs politiques, c’est mieux !

Car, il savait très bien qu’en divisant la Casamance en régions pour combattre le MFDC, il jetait les germes de la division des Casamançais. Son régime a animé la lutte au sein du Parti Socialiste pour un leadership en Casamance avec cette nécessité de nommer des ministres fantoches issus des régions et pour le seul but de promouvoir le combat de division entre élites politiques casamançaises. Et si nous nous levons aujourd’hui, c’est parce qu’il nous semble que certains membres de l’APR se sont inspirés des méthodes socialistes d’alors pour installer la division du parti en Casamance.

Encore une fois, on ne peut diviser les élites politiques casamançaises et espérait avoir une Casamance développée parce qu’on aurait multiplié le nombre de ministres à qui l’on aura donné les moyens d’une telle politique de division. C’est un proverbe bien nordiste qui le dit : « Si dix personnes se mettent à combler simultanément le trou que dix autres personnes sont en train de creuser, il n’y aura jamais de trou mais pleine de poussière ».

Dans le contexte où la région était, on ne pouvait imaginer la développer tout en cherchant à la diviser en plusieurs morceaux. C’est d’ailleurs être d’une naïveté politique bien pathétique que de croire que des régions secondaires qui naissent d’une Casamance divisée ont un avenir de développement indépendant de la Basse-Casamance. Et c’est certainement cela que SEM le Président Macky Sall a compris en expérimentant le territoire Casamance. Car, on ne peut vouloir unir le Sénégal tout en divisant la Casamance qui pose le problème de cette unité nationale.

De même par transposition, on pourra dire que si Macky Sall veut faire de la Casamance une vraie région expérimentale, sanctionner des ministres issus de cette région réduit à néant la possibilité de connaître l’efficacité de cette mesure.

Mais, SEM le Président Macky Sall a encore le bénéfice du doute aux yeux des Casamançais, car comme il le sait mieux que quiconque, la Casamance est bien spécifique. Et la territorialisation donne un espoir de début de prise en compte des besoins des Casamançais. Parmi lesquels la revendication d’un ministre nous paraît être une conséquence. Cela ne pourrait être autrement. Puisque dans l’Acte III, il est question de coopération étroite entre les élus locaux et les représentants de l’Etat réhabilités dans leur rôle d’interlocuteurs territoriaux de l’Etat. Et nous l’avons dit, le gouverneur (les préfets et autres sous-préfets) ne peut plus être le seul représentant de l’Etat dans les collectivités locales n’étant pas élu par les populations. Ainsi, pour nous un ministre Casamançais pourrait être de manière complémentaire un meilleur agent du pouvoir gouvernemental dans cette région expérimentale.

Récapitulons : quand nous demandons un ministre avec portefeuille dont l’un des rôles est de participer à l’unité du parti, nous ne faisons que traduire l’inquiétude des populations qui connaissent très bien l’histoire politique de la Casamance. Car, plus les membres du parti au pouvoir détenteur des moyens de l’Etat sont divisés, plus les Casamançais sont dans la confusion, ne sachant plus vers qui se tourner pour constituer une force politique régionale.

Dans ce cas, revendiquer une certaine visibilité n’est en aucun cas contraire aux principes républicains. Le but ultime est de prendre en considération la particularité de la région. Agir autrement, comme Macky Sall l’a voulu il y a maintenant plus de 16 mois, est contreproductif pour un territoire que l’on veut expérimental et où la démocratie sénégalaise commence à faire la démonstration de sa maturité.

En parlant de démocratie, il est vrai que certains serviteurs zélés de l’Etat, de par leurs actions, risquent de transformer l’image de « Macky Nianghal » en « Mister Jailer » à force de mettre en prison tous les opposants qui font du « waxlo nguur ». Il y a une réalité de la démocratie sénégalaise telle que portée par l’opposition qu’on ne pourra pas changer en faisant un recours systématique à l’emprisonnement. Il faut plutôt encourage le « wax » sénégalais, quel que soit son caractère parfois offensant, que tous heureusement n’épouse pas. Et éviter ainsi de ternir l’image de la démocratie sénégalaise car il faut un tout pour la définir.

En tout cas, c’est grâce à son avancée qu’aujourd’hui, les élites Casamançaises peuvent librement parler au nom de leurs populations. Et c’est la République à travers SEM le président Macky Sall et son régime qui en seront les plus grands bénéficiaires. Et plus le MFDC sentira que les Casamançais peuvent s’exprimer librement au Sénégal, plus il sera disposé à maintenir un climat d’ouverture à ses frères de Casamance, qui ont pris l’engagement politique. Lequel climat d’ouverture entre frères et sœurs va naturellement se transposer dans les rapports entre l’Etat représentatif et le MFDC.

La question de confiance entre l’Etat et le MFDC, nous l’avons signifié précédemment, dépend forcément du fait que les enfants de la Casamance (chercheurs, politiciens, femmes, jeunesses) auront le pouvoir parler sans complexe de la crise casamançaise. L’enjeu effectivement derrière une telle matérialité, c’est d’arriver à établir des lignes transversales entre l’Etat, les populations et le MFDC pour que la crise de la République du Sénégal en Casamance puisse capitaliser non pas dans le sens du MFDC ou de l’Etat, mais du vivre ensemble porté par les populations concernées.

Cette compétence – du vivre ensemble – anime les mêmes populations qui revendiquent la réintégration dans le gouvernement du Sénégal des Ministres Casamançais. En conséquence, notre exigence d’une urgence politique sur la question de la paix relève d’un pragmatisme que le chef de l’Etat devrait s’approprier dans l’unique et seul but d’accompagner l’acte III de la décentralisation et son territoire expérimental. De favoriser l’émergence d’un pouvoir exécutif à l’image de la Nation, d’offrir une image constructive de la diversité sociale de son pays représentée dans le gouvernement.

Nous demandons donc à SEM le Président, « watiya éring ding » : donnez à la Casamance expérimentale les ministres leaders politiques qui doivent porter leurs aspirations pour l’unité !

Akandijack Pape cHb Bassène

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Commentaires (3)

  • alinou

    Pour completer:Si c’est pour faire la campagne de Robert &co pour un retour sur la scène politique .alors c’est pas la bonne adresse.

  • alinou

    Bien d’accord avec toi Awagna , Nous parlons ici de séparation totale du Sénégal,
    Pour la Casamance puisse un jour pouvoir élire son propre président, un gouvernement
    Et ses proches ministres qui serviront le peuple.
    Mais Akandidjack avec ses postes kilométrique nous fait perdre du temps à lire
    Des choses comme: »le Sénégal nous des ministres casamançais…., des ministres leaders
    Politiques qui doivent……aspirations pour l’ unité » mais on est où là?
    Il nous fait sa ou la(re) promotion de ses anciens ministres casamanquais
    Qui à leur temps n’ont contribuer qu’ à faire souffrir la Casamance et son peuple ou
    A se faire de la fortune avec la souffrance des casaçais …… Avec quelques exemples parmi.
    Tant d’autres que tu viens de citer Awagna 2000.
    Alors si c’est pour faire la campagne de

    &co pour un retour à la scène politique
    Alors il faut le faire dans les journaux sénégalais dans votre unité VOUS Casamanquais
    Avec le Sénégal et trouvez vos ministres Casamanquais pour SANGALKAM peut être….
    Mais encore une fois ici NOUS CASAMANÇAIS parlons de la CASAMANCE et sa SÉPARATION
    du Sénégal pas d’autres choses.
    Ne nous distrait pas avec ces histoires de ministres casamançais aux Sénégal etc…
    Nous avons d’ autres choses plus importantes à s’occuper.
    « on s’est endormi Casamançais et réveillé Sénégalais »

    JE SUIS ABBE DIAMACOUNE SENGHOR
    JE SUIS KEKENDO
    JE SUIS ATTIKA
    JE SUIS MFDC
    JE SUIS JDP
    Vive la CASAMANCE LIBRE ET SÉPARÉE DU SÉNÉGAL

  • Awagna2000

    Est-il vraiment nécessaire de se battre pour un poste ministériel, un quota de ministres ?
    L’expérience démontre que tous les ministres de différents gouvernements sénégalais ont en bon « gêm service » ont massacre les Casamançais. Robert Sagna que vous soutenez n’est-il pas le bras armée d’Abdou Diouf en Casamance pour éradiquer les personnes innocents !!
    Abdoulaye Baldé qui a ordonné de bombarder de villages entiers, etc…..
    La ruse ne distrait plus ! La Casamance est arrivée à un point de non retour n’en déplaisent les prochains ministres Casamanqués

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