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Sénégal: Demande de l’aide pour lutter contre le terrorisme au Forum international de Dakar

Sénégal: Demande de l’aide pour lutter contre le terrorisme au Forum international de Dakar

La quatrième édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique s’est ouverte lundi à Dakar en présence que de trois chefs d’Etat africains.

Outre le président sénégalais Macky Sall, ses homologues du Rwanda Paul Kagamé et du Mali Ibrahima Boubacar Keïta prennent part à cette rencontre.

Le Premier ministre tchadien Albert Pahimi Padacké, la ministre française de la Défense, Florence Parly, le président de la Commission de l’Union africaine(UA), Moussa Faki Mahamat, et quelques centaines d’acteurs politiques et militaires ont fait le déplacement.

Le « terrorisme islamiste » est le principal sujet qui alimente les débats, depuis les débuts du Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique de Dakar. La question est d’autant plus urgente que la quatrième édition de ce forum d’experts et décideurs de la sécurité africaine s’ouvre dans un lourd contexte de conflits. L’Afrique connaît actuellement trois foyers du terrorisme : Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, l’Aqmi au Sahara et au Sahel et les milices shebabs en Somalie et on parle de 52 000 Jihadistes en Afrique.

En 2017, pas moins de seize groupes identifiés comme étant liés au terrorisme par le biais d’activités diverses tels que les trafics illicites, les réseaux criminels, ou encore la piraterie sont actifs sur le continent africain. La plupart de ces groupes sévissent au Sahel, dans le bassin du lac Tchad et dans la Corne de l’Afrique. Face à ses multiples défis, les États pris individuellement ont apporté très peu de réponses adéquates. D’où la volonté des organisateurs du forum d’ouvrir les échanges à une recherche de solutions collectives, impliquant les États, la sous-région, ou encore l’organisation panafricaine, de l’Union africaine.

Les signes précurseurs qui veulent donner raison à Donald Trump deviennent de plus en plus audibles. On parle actuellement du manque de carburant pour faire décoller les hélicoptères de la MINUSMA, un très mauvais signe pour Barkhane, pour le G-5 et surtout pour les forces individuelles des cinq pays.

D’abord, on parle de manque de coordination et on ne dit pas que le trop plein de commandements peut en être la cause de ce manque ou de cette difficulté de coordination Les surfacturations présumées sur la formation du G-5 ont fait rebuter les donateurs, la collecte organisée à l’ONU n’a pas fait partie de l’ordre du jour, même dans les divers, et la réunion en marge de la conférence de l’ONU n’a pas été fructueuse. Sur une prévision de 420 millions d’euros, a-t-on engrangé le tiers pour démarrer ? Dans ces conditions, il faut craindre que cette force soit mort-née, et si, pour le bouquet final, il y a suspicions entre Barkhane et les forces maliennes et autres, c’est une cacophonie et une zizanie bénie pour les terroristes.

Des dirigeants africains ont appelé donc à aider leurs Etats à assurer leur propre sécurité.

En Casamance, les populations s’intéressent plus de leur « Etat de siège » avec les checkpoints des militaires sénégalais que ce qui se dit dans les salons de ce forum.

Saliou Cissé

 

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