Le président américain Donald Trump a entamé mardi une visite officielle en Arabie saoudite, première étape d’un déplacement régional centré sur les relations économiques et les enjeux diplomatiques au Moyen-Orient. Accueilli avec les honneurs à Riyad par le prince héritier Mohammed ben Salmane, il poursuivra sa tournée au Qatar et aux Émirats arabes unis.

Ce voyage, le premier depuis le début de son second mandat (hors déplacement exceptionnel à Rome pour les funérailles du pape François), marque une nouvelle priorité accordée aux puissances du Golfe. Plusieurs accords commerciaux d’envergure sont attendus, notamment dans les secteurs de la défense, de l’énergie et de l’intelligence artificielle.

Ce déplacement intervient dans un contexte diplomatique intense pour les États-Unis. Washington revendique un rôle actif dans plusieurs dossiers sensibles, dont les négociations en Ukraine, le dossier nucléaire iranien et les pourparlers de paix au Yémen. Les États du Golfe entendent obtenir des clarifications sur la stratégie américaine dans la région, notamment concernant Gaza et la Syrie.

La visite suscite également des débats, tant au sein de la population saoudienne qu’aux États-Unis, où l’opposition critique l’usage d’un avion offert par la famille royale du Qatar. La Maison Blanche assure qu’il s’agit d’un prêt temporaire.

Cathy Manga