Visiblement en proie à une panique profonde, qui lui fait perdre le minimum de discernement nécessaire à une gestion rationnelle des affaires de l’Etat, Macky Sall fait usage d’un comportement de plus en plus virulent et agressif à l’encontre de son pays en envoyant ses « chiens de garde – nervis » contre les manifestants du Fouta, Thiès, Fatick, Kaolack, qui n’acceptent plus sa gouvernance des communautés et qui ne partagent pas ses vues colonialistes sur la Casamance, militairement occupée et unilatéralement annexée par le Sénégal depuis 1960, en violation de toutes les résolutions pertinentes des Nations Unies en la matière.

Pour les raisons historiques que l’on sait, la Casamance, et ce malgré toutes les mesures d’apaisement prises par elle pour faire revenir les autorités sénégalaises successives, à la raison et au respect des règles de bon voisinage, subit des bombardements sans cesse des obus sénégalais.

Au lieu d’envisager le dialogue et la réciprocité constructive, les autorités sénégalaises persistent dans l’invective de la menace et de la terreur des armes.

Voyons voir les questions auxquelles les Sénégalais font face aujourd’hui : la nourriture, l’eau, l’école, la santé, le chômage des jeunes, la sécurité, le transport, l’agriculture, la spoliation des terres, la déforestation, la pauvreté et le non-respect des populations par les autorités pousser de recourir, une fois encore, aux insultes dont usent et abusent, par ailleurs, leurs journalistes sur les réseaux sociaux.

Le gouvernement corrompu du Sénégal, qui n’épargne pas non plus des pays comme la Gambie et la Guinée Bissau, devient une sérieuse menace pour la paix et la sécurité régionales, surtout à cause de la guerre en Casamance et de la situation économique et sociale, pour le moins difficile, dans laquelle il se trouve depuis plusieurs années déjà, en raison de la pandémie du Covid-19, mais aussi de la corruption et de la drogue qui minent les institutions du pays. En leur ajoutant l’émigration clandestine et la fausse monnaie, la coupe devient pleine pour un suicide.

Le gouvernement et le peuple sénégalais doivent redoubler de vigilance concernant la situation explosive prévalant chez eux et surtout de l’état de santé mental d’un président qui pratique ouvertement une fuite en avant suicidaire.

Antoine Bampoky