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Catalogne / Espagne : « Procès de la honte » à Madrid des dirigeants indépendantistes catalans

Catalogne / Espagne : « Procès de la honte » à Madrid des dirigeants indépendantistes catalans

Le procès de douze dirigeants indépendantistes catalans accusés de sédition s’est ouvert mardi devant le Tribunal suprême espagnol à Madrid.

Des centaines de policiers, parmi lesquels des membres des unités antiterroristes, ont été déployés autour du bâtiment du Tribunal suprême.

Des groupes de pro- indépendantistes se sont formés devant le bâtiment. « Liberté pour les prisonniers politiques« , pouvait-on lire sur les pancartes de manifestants venus soutenir les prévenus depuis la Catalogne et partout dans le monde. En solidarité aux prisonniers des Casamançais vivant en Espagne et en Catalogne se sont donnés rendez-vous à Madrid.

Le procès sera retransmis en direct à la télévision. Aujourd’hui les douze prévenus ne s’exprimeront pas lors de cette première journée d’audience, consacrée aux questions de procédure.

Les Catalans sont appelés à manifester leur désapprobation en cessant brièvement le travail à midi mardi et en se rassemblant dans la soirée à Barcelone. Une autre manifestation est prévue samedi, et une grève générale le 21 février.

Le référendum d’autodétermination du 1er octobre 2017 a débouché sur une victoire du « oui » avec 90,18% des suffrages exprimés contre 7,83% pour le « non« , pour un taux de participation atteignant 43% des inscrits, selon la Généralité de Catalogne.

Le 27 octobre 2017, le Parlement de Barcelone a adopté une déclaration unilatérale d’indépendance, provoquant la mise sous tutelle de la région par Madrid. Cette administration directe a été levée en juin 2018 après la constitution d’un nouveau gouvernement, toujours contrôlé par les indépendantistes.

Sept dirigeants indépendantistes impliqués dans la déclaration de sécession d’octobre 2017, dont l’ancien président de la Generalitat Carles Puigdemont, ont quitté l’Espagne.

Pour leurs partisans, les accusés sont des prisonniers politiques et le procès lui-même est politique.

« Le monde regarde Madrid . Ils ne veulent pas juger mais condamner pour des raisons politiques », a déclaré lundi à la presse Olivier Peter, avocat d’un des prévenus. « C’est le procès de la honte mené par les franquistes contre la démocratie » renchérit un diplomate européen.

Le chef du gouvernement régional catalan, Quim Torra, qui assistera à la première journée d’audience, a réclamé l’acquittement des prévenus.

ARDiallo

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