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Casamance : Révélation : un an après l’événement tragique de Boffa-Bayotte, les gendarmes tortionnaires des Casamançais sont connus

Casamance : Révélation : un an après l’événement tragique de Boffa-Bayotte, les gendarmes tortionnaires des Casamançais sont connus

En Casamance la torture est allègrement pratiquée ainsi que des moyens de répressions dignes des régimes les plus brutaux qu’a connus la planète.

Les régimes sénégalais, de Léopold Sédar Senghor à Macky Sall, en passant par Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, ont toujours eu recours au meurtre et à la torture en Casamance. Depuis 1960, tous les pourfendeurs de la colonisation sénégalaise étaient systématiquement arrêtés, battus et tués ou simplement jetés vivant en pleine mer.

Après la grande marche des indépendantistes du Mouvement des forces démocratique de la Casamance le 26 décembre 1982, on vit apparaître des centres de détention et de tortures clandestins (Police et gendarmerie de Ziguinchor, Bignona, Kolda, Oussouye, EATA Ziguinchor, Pont de Niambalang et dans les gendarmeries de Dakar.

La gendarmerie sénégalaise est l’une des plus meurtrières de l’Afrique francophone, s’accordent les experts de défense des droits de l’homme.

Les événements tragiques dans la forêt protégée de Toubacouta –Bayotte ont mis en lumière et en première place la pratique de la torture comme moyen d’extorquer les aveux en Casamance.

Les villageois de Toubacouta se souviennent. Les tortionnaires ont brutalisé le 20 janvier 2018 jusqu’à la mort Bounama Sané, Secrétaire général du Comité de vigilance pour la prévention de la forêt.

Il a succombé des coups de matraques dans le véhicule des gendarmes quelques minutes après son arrestation.

Une trentaine de personnes arrêtées ont subi les mêmes traitements avant d’être acheminés à Dakar par les membres de l’équipe du lieutenant-colonel Issa Diack, ancien chef de la Section de recherches de la gendarmerie sénégalais, actuellement admis à l’école de guerre de Paris et fraichement marié à Madame Anta Babacar Ngom.

Les hommes de mains, de basses besognes et des professionnels de la torture sont les adjudants de la gendarmerie sénégalaise Adama Niang et Gaspar Mbengue, sous la direction du capitaine Mbodj.

Selon certaines sources ayant requises l’anonymat ils auraient été les auteurs de plusieurs morts et disparitions en Casamance et au Sénégal.

Rien n’est moins sûr que l’arrivée du commandant Abdou Mbengue à la tête de la Section des recherches de la gendarmerie sénégalaise juste avant les élections présidentielles change l’attitude des pandores par rapport aux respects des droits de l’homme et des détenus.

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Commentaires (6)

  • Anonyme

    cela rentre bien dans la politique répressive en casamance …les esclaves on les frappe pour qu’ils produisent vite et bien sans se révolter….faire régner la peur…

  • Kolda Nafoure

    Le Sénégal n’arrive pas à se mettre dans la tête , que la Casamance lui glisse entre les doigts jour après jour et que les casaçais dans leur majorité ont parfaitement assimilés le dossier de leur histoire et de leur résistance face à la colonisation. La torture est leur moyen pour semer la peur. Ils n’ont rien compris. Les petits-fils et petites filles d’aline sitowé diatta et de moussa molo baldé ne se laisseront pas intimider par les bourreaux

  • Tombon

    Je suis vraiment choqué quand je pense à toutes ces personnes torturés et emprisonnés. Bounama Sané est un martyr. Il a défendu la forêt au prix de sa vie. Paix pour son âme !
    Malgré toutes ces négations de nos droits et l’injustice qui existent chez nous, je continue à dire et à écrire que l’indépendance de la Casamance est au bout du fusil du peuple et que tout le reste n’est que du bla bla bla et une perte de temps dans les prisons à Dakar.

  • Ekonkon

    Ils sont en casamance pour nous exploiter, prendre nos terres, nos ressources et nos vies. Ils sont là pour nous humilie et asservir le peuple casamançais. Les tortionnaires ne nous feront pas abandonner notre attachement à la liberté et à l’indépendance.

  • Balla Moussa

    L’ ANNEE 2019 SERAIT CELLE DE L’INDÉPENDANCE DE LA CASAMANCE ET LA FIN DU CALVAIRE DE SON PEUPLE MAIS SERA AUSSI POUR LES COLONS SENEGALAIS L’APPLICATION DU FAMEUX ADAGE «LA VALISE OU LE CERCUEIL».

  • Fouladou2

    Les sénégalais ont tellement rêvé d’un empire sunugalien qui englobe la Gambie, la Casamance et la Guinée Bissau, qu’ils en sont devenus fous au point de perdre tout sens de la réalité. L’ambition de s’accaparer ce qui ne leur appartient pas est souvent contrariée par la multiplication d’obstacles dont la résistance de ceux que l’on veut spolier et opprimer et surtout le refus de la communauté internationale de cautionner une occupation illégale et injuste.
    Le rêve devient cauchemar, le réveil devient brutal, l’ambition, une chimère. Le Sénégal va devoir se résigner à cette réalité: Même maquillée, la Casamance ne sera jamais sénégalaise et les Casamançais ne prêteront jamais serment à leurs marabouts (à part les félons et les traîtres, bien sûr).
    « Toute substance de l’ambition n’est que l’ombre d’un rêve. » (Sakespeare dans Hamlet)

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