Vous êtes ici: Accueil » Actualité » Casamance : Les « émigrés Casamançais » à Dakar répondent aux bombardements de l’armée sénégalaise par le rejet, le mépris et la solidarité

Casamance : Les « émigrés Casamançais » à Dakar répondent aux bombardements de l’armée sénégalaise par le rejet, le mépris et la solidarité

Casamance : Les « émigrés Casamançais » à Dakar répondent aux bombardements de l’armée sénégalaise par le rejet, le  mépris et la solidarité

Les bombardements meurtriers des villages et des forêts de Casamance par l’armée sénégalaise ont fini par sceller une rupture entre les « émigrés casamançais » vivant à Dakar avec le gouvernement sénégalais qui, depuis 1982 sème le feu et le sang en Casamance.

Les nombreuses réactions, qui ont suivi les tonnes de bombes larguées depuis février 2021 à ce jour en Casamance, annoncent des astreintes auxquelles les émigrés répondent pour pouvoir enfin retourner au bercail.

Ils dénotent un dégoût général et un rejet ferme des conditions de terreur auxquelles sont confrontées les populations. Ils accusent le président sénégalais Macky Sall de crimes contre l’humanité et appellent à la solidarité des Casamançais.

Une citoyenne casamançaise établie au quartier Hann de Dakar a été jusqu’à vendre tous ses biens mobiliers pour rentrer au pays. Elle nargue même les autorités sénégalaises et les dirigeants politiques casamançais en leur traitant de comploteurs de génocide en Casamance. « Le silence devant ces massacres est complice de génocide » dira t-elle.

Un jeune vivant à Grand Yoff, un quartier de Dakar, affirme qu’il n’a pas de choix. Depuis sa naissance ses parents ont connu une guerre sans fin. Ancien soldat de la légion étrangère française, il prononce la profession de foi d’une aide à ses frères de sang qui luttent pour le droit, la justice et la vérité. Il annonce que ses frères casamançais et anciens militaires de Mbour, Thiès et Kaolack s’activent pour rejoindre le maquis des combattants indépendantistes.

Maléguène

Propager la liberté et l'indépendance de s'informer

Commentaires (1)

  • Wandialanka

    Pour porter sa parole, il faut faire une solidarité puissante,
    Malheureusement, les Casaçais ou d’ailleurs sont les moins bien organisés, ils râlent tous au dernier moment mais jamais à l’avance. Si bien que leurs revendications n’ont aucune portée en l’espèce. Les gens s’occupent que des danses et du folklore. Si les cotisations de 5 à 10 € / mois sont gracieusement donner pour la Casamance, les droits de la Casamance pourraient être défendus.

Copyright © 2013 Tamba Networks Inc. All rights reserved.

Retour en haut de la page