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Casamance: Deuxième jour de pilonnage de la forêt de Bissine

Casamance: Deuxième jour de pilonnage de la forêt de Bissine

L’armée sénégalaise basée occupant l’école primaire du village de Singhère Baïnounk continue de pilonner à l’arme lourde en direction de la forêt de Bissine et des positions d’ATTIKA, l’unité combattante du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC).

Hier et aujourd’hui, des obus tombent par-ci et par-là dans la brousse empêchant les villageois d’aller aux champs pour cultiver leurs terres en ce début de saison des pluies.

Goudomp, l’agglomération la plus peuplée de la zone, compte déjà des centaines de réfugiés.

Lundi, un véhicule de l’armée sénégalaise a sauté sur une mine antichar sur la route menant vers la forêt de Bissine faisant au moins trois morts.

Sur le terrain, les sources du Journal du Pays confirment que les militaires sénégalais ne sont pas parvenus à progresser vers le village de Bissine. Ils sont repoussés vers Singhère Baïnounk avec beaucoup de pertes.

Depuis sa création en mars 1947, le MFDC lutte pour l’indépendance de la Casamance.

Balanta Mané

 

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Commentaires (3)

  • sitowe2014

    Vos mamans et la Casamance vous ont bénis, vive atika.

  • G.Boissy

    C’est cette même volonté rétrograde en 1982 qui a conduit à la détérioration des rapports entre la Casamance et le Sénégal. Vouloir maintenir à tout prix une politique néo-colonialiste qui bafoue la liberté d’expression des peuples et leur dénie le droit à l’autodétermination a éveillé en nous l’esprit résistante et rebelle d’Aline Sitoé et de Moussa Molo et tant d’autres. La majorité silencieuse est derrière le Mfdc pour ceux qui vivent et accepte la vérité. Une rébellion ne peut survivre 37 ans sans soutien des populations qui obéit aux lois du bois sacré c’est-à-dire du secret. Le rideau de fumée de la presse sénégalaise n’y change rien. L’histoire et la vérité triomphera. Vive la Casamance libérée du Sénégal.

  • Anonyme

    En Casamance nos jambars adoptent les mêmes attitudes des terroristes et djihadistes devant les citoyens qu’ils sont censés servir et protéger. Bombarder les villages sans distinction c’est inadmissible et contraire aux droits humains. N’importe quel militaire se métamorphose dès qu’il revêt l’uniforme. Son langage change (finies les politesses) et ses interactions deviennent des provocations. Avec son fusil il se croit imbattable et immortel. L’un d’eux m’a dit un jour « si on tue, même si tu déposes plainte contre moi, ce sera ta parole contre la mienne ». Le recours à la force est une façon pour eux d’assouvir leur désir de se venger des casaçais et de leurs conditions de sbires du pouvoir. Ils ont choisi ce métier pour donner libre cours à leurs impulsions violentes.
    J’ose espérer qu’ils ont suffisamment de culture pour comprendre ce que Paul Valéry entend quand il déclare « La faiblesse de la force est de ne croire qu’à la force. »

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