Le Journal du Pays

Le pouvoir sénégalais incarné par Macky Sall est dans l’embarras. Il parvient de moins en moins à dissimuler que son offensive militaire, qui devait éliminer les bases du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC), a échoué. Une fois en vie, les militaires sénégalais blessés racontent enfin une version bien différente de celle officielle des forces armées sénégalaises qu’ils décrivent déshono ...

Visiblement en proie à une panique profonde, qui lui fait perdre le minimum de discernement nécessaire à une gestion rationnelle des affaires de l’Etat, Macky Sall fait usage d’un comportement de plus en plus virulent et agressif à l’encontre de son pays en envoyant ses « chiens de garde – nervis » contre les manifestants du Fouta, Thiès, Fatick, Kaolack, qui n’acceptent plus sa gouvernance des communautés ...

Arrogant et fort pense-t-il de sa puissance militaire mitée, inutile en ce cas d’espèce, le Sénégal tente le passage en force par la répression, la violence barbouzarde et la conspiration diffamatoire pour salir la Casamance et les Casamançais traités de terroristes, de bandits, et ainsi espère-t-il provoquer une guerre civile pour justifier ensuite une intervention militaire génocidaire contre une Casamanc ...

Depuis mercredi 3 mars 2021, la Casamance compte ses enfants tués par l’armée et la gendarmerie sénégalaise. Six manifestants pacifiques ont été tués à Bignona et à Diaobé. A Bignona, le bilan est passé à quatre morts. A Diaobé (Vélingara), deux manifestants ont été tués par les forces sénégalaises. La violence s’est étendue dans toute la Casamance : A Goudomp un des manifestants a été blessé par deux balle ...