Trois casques bleus burundais ont été tués par des « combattants armés non identifiés« , a annoncé vendredi l’ONU dans un communiqué. Des élections présidentielles et législatives doivent se tenir dimanche dans le pays.

Les faits se sont produits à Dékoa et Bakouma (sud), a précisé l’ONU, condamnant ces attaques menées par « des combattants armés non identifiés ».
La tenue des élections en Centrafrique, un pays ravagé par la guerre civile et au territoire encore contrôlé aux deux tiers par des groupes armés, est un enjeu majeur pour le président sortant Faustin Archange Touadéra, grand favori, et la communauté internationale.

La coalition rebelle avait décrété mercredi un « cessez-le-feu unilatéral » de trois jours arrivant à échéance avant le vote, tout en demandant au président Touadéra de « suspendre les élections dont les conditions de bon déroulement n’ont jamais été réunies ».

Saliou Cissé