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Casamance: Interview de René Capain Bassène sur l’actualité récente en Casamance

Casamance: Interview de René Capain Bassène sur l’actualité récente en Casamance

–          Ultimatum de 72 heures fixé par les autorités Bissau Guinéennes aux combattants du MFDC

–          Gambie et Guinée Bissau bases arrières du MFDC

Pour le Journal du Pays, René Capain Bassène spécialiste de la crise en Casamance a accepté de se prononcer sur ces deux sujets qui ont occupé l’actualité de ces dernières semaines.

 Monsieur René Capain Bassène Comment analysez- vous l’ultimatum de 72 heures donné par les autorités Bissau Guinéennes aux combattants du MFDC pour délocaliser tous leurs cantonnements implantés dans leur territoire ?

Je peux savoir s’il vous plaît quelles sont les motivations d’une aussi vive réaction de la part de la Guinée Bissau à l’endroit du MFDC ?

Selon une radio sénégalaise, c’est suite au braquage par les combattants du MFDC du convoie du ministre de l’intérieur Bissau guinéen qui effectuait une tournée vers Farim.  Ne trouves- tu pas qu’ils sont allés trop loin à travers cet acte ?

Vous avez dit vers Farim, je trouve que ce n’est pas précis. Je veux que vous me disiez exactement où est ce que le dit braquage s’est produit. Précisez-moi si c’est en territoire Bissau Guinéen ou Sénégalais. Je veux savoir et cela me permettra de mieux vous répondre.

La radio qui a relayé l’info n’a pas donné le nom de la localité. Elle  a simplement indiqué que c’est vers Farim. Il n’ ya pas eu de précision sur le lieu.

Si l’information a été livrée comme telle, alors elle manque de clarté. On ne peut pas livrer une information aussi sensible et vouloir que les auditeurs cherchent d’eux-mêmes l’endroit où se sont déroulés les faits. C’est un manque de rigueur de la part de celui qui a donné l’info.  Je vous ai posé la question parce que personnellement j’ai entendu tantôt des gens dire que le braquage a eu lieu en territoire Bissau guinéen, tantôt en territoire sénégalais. C’est encore une fois dire que l’information est donnée de manière incomplète et que la seule constante dans son contenu c’est l’existence d’un braquage perpétré sur le convoi du ministre de l’intérieur de la Guinée Bissau. Sur les auteurs de ce braquage, la presse a encore semé la confusion dans la tête de l’opinion en affirmant dans un premier temps que ce sont des éléments  du MFDC et dans un second temps que ce sont des individus lourdement armés qui d’après le MFDC n’appartiennent pas au mouvement. Mais malgré ce problème d’identification des auteurs de ce braquage, cette même presse a annoncé que les autorités guinéennes ont donné un ultimatum de 72 heures aux combattants du MFDC pour quitter leur territoire.

Cela dit, je reviens à votre toute première question de savoir quelle est ma lecture de l’ultimatum fixé par la Guinée Bissau aux combattants du MFDC leur demandant de quitter leur territoire en 72 heures.

C‘est pour dire que si réellement les faits sont avérés que le braquage s’est déroulé en terre Bissau Guinéenne, je trouve que c’est plus qu’exagéré pour de simples combattants de s’attaquer à un convoi d’une si haute autorité à l’intérieure de son propre pays. Ce serait inqualifiable comme acte. Mais, je ne crois pas et cela n’engage que ma pauvre personne que les combattants puissent arriver à commettre un tel acte au sein même de la Guinée Bissau.

Pouvez – vous nous donnez les raisons qui vous ont poussé à le dire ?

C’est juste que  je trouve suicidaire pour le MFDC de s’attaquer à une haute autorité Bissau guinéenne dans son propre pays. Je trouve que tactiquement et stratégiquement ce serait trop risqué et avec pleines de conséquences négatives pour les combattants non seulement avec la Guinée Bissau, mais également avec la communauté internationale. C’est à la limite un acte de terrorisme. C’est plus que du banditisme. C’est chercher à semer le désordre et la terreur partout et à tout moment. Ce sont des actes qui n’ont aucun lien avec ce que le mouvement. La Guinée n’a rien à avoir dans le combat  du MFDC de revendication de l’indépendance. C’est très lourdement se tromper de cible. Je crois que les combattants en sont plus conscients que quiconque et qu’ils ne vont jamais s’engouffrer dans une telle brèche.

Vous avez dit et je vous cite que :  tactiquement et stratégiquement ce serait trop risqué pour le MFDC de commettre un tel acte en territoire Bissau guinéen que voulez vous dire par là ?

Par tactiquement, je fais allusion à la planification de ce braquage. Je vois mal des combattants lourdement armés comme on l’a dit, entrer en territoire Bissau guinéen pour s’attaquer au convoie d’un ministre en sachant qu’ils seront confrontés à des problèmes pour opérer un repli rapide du fait qu’ils seront allés très loin de leurs bases. Comment pourront –ils après un forfait sur une autorité de cette trempe échapper à la sécurité Bissau Guinéenne et parvenir à regagner leurs cantonnements qui se trouvent  à des dizaines de  kilomètres de l’autre coté de la frontière.

Par stratégiquement, je fais allusion aux conséquences qu’ils vivraient après un tel acte parce que je ne vois aucun avantage en cela. S’attaquer au convoi d’une autorité dans son propre pays pendant qu’il est en tournée, donc en pleine activité, c’est encore une fois du terrorisme. Cela revient non seulement à donner une très mauvaise image à leur mouvement, mais aussi et surtout à se créer un nouvel ennemi et à s’ouvrir  par la même occasion un nouveau front. Je ne crois pas que les combattants puissent ignorer tout cela pour se lancer dans une opération où ils auraient tout à perdre parce qu’ils n’y gagnent absolument rien si ce n’est que de la pure, gratuite et inutile provocation à l’endroit d’un Etat souverain. Fort de tout cela, je reste sceptique jusqu’à la preuve du contraire que les combattants aient pu arriver à commettre un tel acte en territoire Bissau guinéen.

Vous voulez dire que vous remettez en cause l’information selon laquelle, les combattants se sont attaqués au convoie du ministre de l’intérieure Bissau guinéen dans son propre territoire.

Je crois l’avoir déjà dit. Mais puisque vous me poser la question, eh bien je répète que vu tout ce que j’ai donné comme arguments ci-dessus, je demeure très sceptique quand à un braquage opéré par les combattants en territoire Bissau guinéen. C’est ma conviction et je maintiens ma position jusqu’à ce que je sois contredit avec des preuves à ce propos. Encore une fois, je demeure convaincu que les combattants ne peuvent pas commettre un tel acte en territoire Bissau Guinéen et s’en sortir aussi facilement.

Par contre je ne reconnais que quelque chose s’est effectivement produit entre les combattants et le ministre de l’intérieur de la Guinée Bissau. Et le seul d’entre tous ceux qui se sont ouvertement prononcés sur cette situation et qui a apporté des précisions sur le pays et non l’endroit exact où s’est passé l’événement  est monsieur Jean Marie François Biagui qui a publié un communiqué  en ces termes et je le cite : « Sur les ondes d’une radio de la place, nous avons appris ce lundi 24 novembre 2014 que le ministre de l’Intérieur de la Guinée Bissau a enjoint au Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) de quitter le territoire bissau-guinéen sous 72 heures, en représailles contre des agissements d’« éléments lourdement armés du MFDC à l’encontre de son cortège, dans le secteur de Farim. Devant la gravité de la situation, nous avons cru devoir nous enquérir de la version y relative des responsables MFDC du secteur concerné. Ces derniers nous ont alors confirmé que l’incident avait eu bel et bien lieu, mais sur le territoire sénégalais… ». Le communiqué n’a pas insisté sur  la nature de l’incident. On ne sait s’il s’agit d’un braquage ou d’un autre acte de violence ou de violation des droits humains.

Mais si réellement l’incident a eu lieu en terre sénégalaise, alors je voudrai savoir puisque je ne m’y connais pas en droits et relations internationales  est ce qu’une autorité d’un pays tiers peut effectuer une tournée dans une autre nation sans au préalable en informer les autorités du pays visité.

Si cela est faisable, alors je condamne ce comportement du MFDC de nature à  raviver  le flambeau de la guerre et de la violence en Casamance et de vouloir le faire rayonner jusqu’en Guinée Bissau.

Mais si cela est une atteinte à la loi de la part de ce ministre, alors qu’est ce qui justifierait la présence d’une si haute autorité de Bissau hors de ses frontières. Comment se fait-il qu’un ministre Bissau guinéen ait pu effectuer une tournée au Sénégal sans que nos autorités administratives et locales en soient informées ? Sans qu’il ne soit accompagné par la plus petite autorité de notre pays, pas même le moindre chef de village dans son convoi ?  Que cherchait réellement ce ministre au Sénégal ? Pour quelle raison a –t-il effectué un déplacement spécial au niveau de la frontière ? Pourquoi un tel ultimatum et sur quelle base il a été décrété  si on sait pertinemment qu’aucune base rebelle ne se trouve en terre Bissau guinéenne ? Voici autant de questions que je me suis posées et que je continue encore à me poser.

Et si encore une fois cette incursion est une enfreinte à la loi, alors je condamne cette attitude difficilement compréhensible  et qui pourrait être facteur de tension au niveau de la frontière.

 Monsieur Bassène vous semblez vous inscrire dans la même logique que le MFDC qui a déclaré ne pas avoir de cantonnement en territoire Bissau Guinéen.

Jamais ! Je ne m’inscrirai jamais de manière aveugle sur une logique déclinée par quelqu’un. J’ai  toujours dit que  je ne parle que sur la base de faits et de choses vérifiables. Jamais je ne m’aventurerai sur des questions que je ne maîtrise pas. Mais en ce qui concerne ce point précis je confirme qu’aucune base rebelle ne se trouve en Guinée Bissau et cela depuis 1983.

Demandez à tous les acteurs combattants, facilitateurs comme observateurs, ils ne vous diront pas le contraire, les autorités Bissau guinéens ne me démentiront pas elles non plus puisque de toute l’histoire du MFDC, elles n’ont jamais acceptées que les combattants s’implantent dans leur territoire. Elles ont toujours été promptes à déloger toute tentative de repli des combattants armés dans leur pays et cela est vérifiable auprès des combattants, des observateurs avertis et des autorités Bissau guinéenne elles mêmes. Que  ceux  qui soutiennent cette thèse de la présence de cantonnements rebelles en Guinée Bissau nous en citent un seul parmi ceux là afin de mieux éclairer l’opinion. C’est facile de dire que le MFDC a des cantonnements en Guinée, mais il faudrait aussi pouvoir le prouver.

D’où puisez-vous cette certitude monsieur Bassène ?

Je vous l’ai déjà dit que je raisonne sur la base de ma très modeste connaissance du terrain. Cela fait dix ans que je m’intéresse de façon très rapprochée mais discrète à ce conflit. Je crois aussi savoir de quoi je parle et je m’efforce au mieux de moi à être objectif dans le souci de mieux informer et rassurer  les populations. Beaucoup ont été très bouleversées par  cette information en qui elle a réveillé la psychose de la guerre et a estompé tout l’espoir qu’ils nourrissaient pour les refugiés et déplacés d’opérer un retour vers leurs localités d’origine, et pour ceux qui sont déjà retournés ou qui sont dans leurs villages celui de ne pouvoir mener une vie paisible avec des activités de développement. Cette information a effrayé et tourmenté  tout le monde.

Cependant je suis resté sur ma faim car à l’expiration de l’ultimatum aucun média n’est revenu pour informer les populations des détails de la suite des événements. A mon très humble avis, je crois que pour un tel événement l’opinion à besoin de connaître son épilogue.

Aux dernières nouvelles, le ministre de l’intérieur Bissau Guinéen, celui là même qui rendu public l’ultimatum a été destitué. Connaissez- vous les raisons ?

Non. Je ne suis pas membre du gouvernement Bissau guinéen. Mais de source digne de foi, cela a un lien avec le fait que  c’est ce ministre  lui même qui de manière unilatérale  a eu à décréter cet ultimatum. Il lui est reproché d’avoir pris une trop grande  décision sans au préalable avertir sa hiérarchie alors qu’elle engage tout son pays. Au finish il a été victime de son propre ultimatum car il a perdu son poste avant même que n’expire le délai qu’il a fixé aux combattants du MFDC. Il est quelque part, un peu victime du phénomène de l’arroseur arrosé ou du balayeur balayé, c’est selon.  Et Cela me renvoie encore une fois aux questions que je me suis posées plus hauts.

Pour boucler mon intervention sur ce point, je tiens à lancer ce cri de cœur aux  différents acteurs concernés par ce regrettable incident  à savoir le MFDC et la Guinée Bissau: je veux qu’ils comprennent même  s’ils le savent déjà que les populations sont fatiguées de la guerre. Elles n’en peuvent et n’en veulent plus.  Je veux également qu’ils comprennent que raviver le flambeau de la violence serait faire un grand tort à la Casamance et c’est pourquoi je les invite très humblement à adopter des comportements responsables allant dans le sens de renforcer la stabilité et le calme relatif qui prévaut en Casamance et au niveau de tout le long de la frontière entre les deux pays. Je veux en fin qu’ils comprennent que le seul vrai combat qui mérite d’être mené c’est celui de contribuer à arriver à une paix sincère et durable. Une paix en Casamance et une stabilité le long de la frontière, c’est une victoire pour tous nos deux peuples, car une Casamance pacifiée et stable aura des influences très positives qui s’étendront jusqu’en Guinée Bissau ce  pays frère.

Monsieur Bassène que dites vous de la Guinée Bissau et la Gambie comme arrières bases des combattants ?

S’il vous plait que Signifie arrière  base?

Pour ce qui nous concerne , une base arrière c’est un cantonnement qui sert  aux combattants de base de repli avec armes et bagages en cas de déroute face à l’ennemi, ou  de retrait avec le butin en cas de forfait sur les populations civiles pour se sauver des représailles de l’armée sénégalaises. C’est en somme un cantonnement en pays voisin où ils peuvent vivre tranquillement sans crainte d’être poursuivi par les forces de sécurité du Sénégal.

Je ne maîtrise pas  du tout le jargon militaire. Mais si je me base sur les définitions que vous venez de me donner. Je dirai d’emblée qu’une base de telle nature n’existe ni en Gambie, ni en Guinée Bissau. Retenez encore une fois qu’aucune base rebelle ne se trouve en pays voisin.  D’ailleurs dans son communiqué, Jean Marie François Biagui acteur très averti du conflit a tenu à le préciser en écrivant à ce propos : «… une constante historique veut que le MFDC ne dispose d’aucune base d’aucune sorte sur le territoire bissau-guinéen ». En vérité, aucun de ces deux pays  n’a jamais toléré la présence d’individus armés dans son propre territoire. Vous pouvez envoyer vérifier ou le vérifier de vous  même.

En comment faisant ?

C’est simple, essayez d’entrer dans l’un de ces pays avec une arme à feu. Et si après cela, le Bon Dieu continue à vous prêtez liberté  ou vie, vous serez mieux placé que quiconque pour l’expliquer à l’opinion. (Rire).

 Monsieur Bassène René Capain, Comment expliquez – vous alors  la présence des éléments du MFDC en Gambie et en Guinée Bissau.

Les éléments du MFDC parviennent à entrer dans ces deux territoires à cause de la porosité de nos frontières africaines. Mais c’est également un phénomène qu’on le retrouve chez nous au Sénégal. N’oubliez pas qu’au delà des frontières ce sont les mêmes  peuples qui habitent ces trois pays. Les éléments et sympathisants  du MFDC se déplacent  au niveau de ces trois pays où ils sont tolérés par les populations, qui voient en eux non pas des rebelles, mais des Pères, Oncles, fils, frères, sœurs, cousins, amis, époux etc, et surtout  parce qu’ils s’y rendent sans armes.

En vérité, ce n’est pas facile de contrôler les mouvements des éléments du MFDC. Il n’y a aucune marque physique encore moins une tenue qui permet d’identifier et d’arrêter un combattant surtout quand il entre dans une localité sans arme et sans aucune intention de nuire.

Voici pourquoi quelque part, je ne doute pas de la bonne foi des autorités de ces deux pays voisins quand elles refusent cette réalité.  C’est parce que simplement, elles n’ont jamais de façon officielle toléré cette situation.

C’est pourquoi je ne suis pas d’accord quand on traite d’arrières  bases d’Atika les pays voisins. Est-ce qu’on peut identifier, chasser  ou arrêter tous les sympathisants du MFDC qui sont dans les différents villages et villes de notre propre territoire ?  Voici les quelques faits que je pouvais évoquer en guise de réponse à votre question.

 ARDiallo pour le Journal du Pays

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Commentaires (10)

  • samboune

    Canada, a vous lire, vous commencer a me rejoindre sur ma position concernant rené capain Bassene. je ne suis pas son avocat. mais encore une fois, je trouve qu’il est toujours tres calr dans ses interventions, et qu’il est entrain de faire evoluer le debats. encore une fois il m’a fasciné par son franc parler et sa lucidité mais surtout par son humilité. Il a apporté des reponses tres claires sur des sujets tels que le probleme des bases arrireres, du braquage du ministre de l’interieur et de la presence des elements du MFDC dans les pays voisins. Il a été tres clair sur ces points. a chacune de ses interventions on apprend quelque choses ou on a des precisions et des confirmatios sur certains aspects.
    rené capain est un vraifils de la casamance et je le conseil de rester toujours objectif dans ces propos. je l’encourage et c’est toujour un plaisir de le lire. car pour ce qui concerne lultimatum,il est clair que c’est un coup monté qui a echoué.
    mes salutation A canada, kankouran, fambondy, fouladou, kolda…nampoty a vous tous et que vive la casamance libérée

  • CANADA

    Je suis très touché par tous ces commentaires qui convergent vers l’essentiel à savoir la libération de la Casamance. Il est évident que le débat est bien campé et la lumière est éclaire pour bon nombre de casamançais et en particulier la jeunesse. Je pense qu’il faut avancer d’un cran dans notre mobilisation en mettant en place une structure représentative de la jeunesse et partout en Casamance en vue de défendre haut et fort les droits et intérêts de nos populations. Nous sommes assez dispersés et l’avenir de la Casamance incombe plus à la jeunesse injustement mis de coté dans le processus de paix. C’est nous jeunesses qui connaîtront les conséquences de tout ce qui sera négocié et arrêté entre la Casamance et le Sénégal. Nous devons occuper les premiers rangs pour tout ce qui a trait à la Casamance, il va de nos plein droits et devoirs.

    Vive la Casamance LIBRE!!!

  • Bakinemit

    C’est avec un grand orgueil et fierté que j’ai lu cet article du JDP sur l’interview ou comparaison de grand Monsieur au franc parler, RENÉ CAPAIN BASSÈNE. Cet homme est d’une loyauté et intelligence sans égale, un vrai Journaliste dans le vrai sens du terme. Son humidité, sagesse, et finesse met en exergue l’état d’esprit de l’HOMO CASAMANCIS.
    Et comme le disait l’illustre PRÊTRE, ABBÉ DJIAMACOUNE SENGHOR, « IL N’Y A PAS DE PAIX SANS VÉRITÉ, DE VÉRITÉ SANS JUSTICE ». Le Sénégal n’a plus de cartouches mensongères qui peuvent à présent nuire ou ternir l’image des Casamançaises et du MFDC sur le plan international car le monde entier est d’ores et déjà tres bien informé sur la question casamançaise et savent ce que sait un CASAMANÇAIS ou CASAMANÇAISES et ce que veut le Peuple casamançaise. FIN LES TEMPS DES GRANDS MENSONGES, FINI LE TEMPS DES SALES COMPLOTS.
    LE SÉNÉGAL ET SES ARMÉES NE PEUVENT PLUS TROMPER L’OPINION INTERNATIONAL. Depuis combien d’année le Peuple casamançais et pris en otage par l’armée sénégalaise qui se sert des populations casamançaises pour BOUCLIERS, C’EST HONTEUX, ET VERGOGNEUX DE S’ARQUEBOUTER SUR CES MENSONGES GRATUITS QUI LAISSENT ET TENTENT FAIRE CROIRE À L’OPINION INTERNATIONAL L’EXISTENCE DE BASSES MILITAIRES DU MFDC EN TERRITOIRES ÉTRANGERS, DE LA GAMBIE ET BUINÉE BISSAU. ILS SONT RIGOLOTS EN CE SENS QU’ILS CONNAISENT TRÉS BIEN OÙ ALLER À LA RENCONTRE DE LEURS ÉNEMIS.
    Tout ce que le Peuple casamançais demande à ce Sénégal, c’est la libération de nos territoire, c’est tout. Les casamançais et casamançaises n’ont plus ce temps à perdre sur sur des négociations ternes, viles et non avenues. La Casamance ne demande qu’une chose, sa souveraineté et son autonomie de fond en comble et qu’elle n’a pourtant jamais perdu.
    QUE LE SÉNÉGAL CESSE DE PERDRE SON TEMPS SUR LES SALES JEUX DE SABOTAGES QU’IL MÈNE HORS DES FRONTIÈRES CASAMAÇAISES, POUR NE PAS DIRE LA GAMBIE ET GUINÉE BISSAO QUI SONT DES RÉPUBLIQUES SOEURS À LA CASAMANCE CAR AYANT UNE HISTOIRE COMMUNE.

    VIVE LE JDP, VIVE LE MFDC, VIVE LA CASAMANCE LIBRE ET SOUVERAINE.

  • Kolda Nafoure

    JDP, Excellent votre Interview avec l’expert René Bassène.Il est plus qu’évident que oui, le Sénégal et ses accolytes, prennent les citoyens casamançais pour des crétins.
    Les gouvernements sénégalais continueront à nous apprauvrir, nous traiter comme la basse classe de l’establisment , et fera tout pour étouffer la voix du peuple du pays des rivières. Mais, car il y a toujours un mais, viendra le temps où s’affaiblira ce fameux pouvoir colonial et le vent tournera vers un autre horizon, celui de l’indépendance et de la paix.

  • Mendycasa

    Une des principales raisons pour lesquelles nous cherchons tant notre indépendance et notre émancipation nationale réside dans le fait que la règle de droit est constamment bafouée du fait que certains et certaines de nos concitoyens et concitoyennes préfèrent être esclaves chez eux –mêmes et se faire dicter les lois de l’étranger. Heureusement des hommes et des femmes de la trempe de Victor Diatta, Moussa Molo, Fodé Kaba, Aline Sitowé et Diamacoune ont laissé en héritage des enfants dignes qui déjà sont mûrs pour terminer leur tâche. Invicta Felix ! Vive la Casamance libre et indépendante.

  • Uliwo

    Moi je suis un homme pacifiste et en colère, je n’aime pas la guerre, mais je crois qu’une bonne guerre contre la vermine sénégalaise sera salutaire et en finir une fois pour toute. Il faudra bien qu’on mette fin aux agissements des sujets esclaves des marabouts sénégalais un jour.
    Les voisins du Sénégal sont une malédiction pour la Casamance? Ces larbins ne nous laisseront jamais tranquille, ils garderont toujours sur nous leurs regards maléfiques et ils pointeront toujours sur nous leurs doigts accusateurs, ils ne nous veulent aucun bien. Seul compte leur intérêt de vol des ressources de la Casamance.
    Si on veut la paix et la sérénité, il faudra dégager de notre espace l’idéologie maléfique du sénégalais menteur et filou et la perfidie de ces sujets esclaves consentants de marabouts.

  • attika1982

    Chers Capain et Abdou Rahmane,
    Parler de ces journalistes ripoux mais aussi de J.M Biagui alors que la CASAMANCE est au summum de la lutte pour sa liberté et son indépendance fait offense à l’intelligence.
    La profession de certains journalistes au Sénégal s’exerce dans la servitude et la reptation et ceux-là ne peuvent être des références pour la Casamance. Merci Fouladou2 de le souligner.
    GLOIRE A NOS MARTYRES, VIVE LE MFDC, VIVE ATTIKA

  • Fouladou2

    HEUREUSEMENT QUE LE RIDICULE NE TUE PAS ENCORE SINON LE SENEGAL SERAIT AUJOURD’HUI UN VASTE CIMETIERE. LE DRAME EST QUE LES TALIBES JOURNALISTES DOPES AU CHANVRE CROIENT TOUT CE QUE RACONTE LA PROPAGANDE SENEGALAISE. QUEL MODELE DE PENSEE ET DE SOCIETE?

  • Eroussay

    Je ne connais pas ces aventuriers de journalistes qui s’évertuent à faire croire à l’opinion que des bases du mfdc seraient en Gambie ou en Guinée- bissau. Depuis 1984 le mfdc a crée et crée encore des bases en territoire libre de Casamance. Tous le savent alors passons au processus de l’indépendance que te perdre notre temps à répondre à ces abrutis. Vive la Casamance et vive Atika

  • CANADA

    Merci à JDP, à ARDiallo pour cet interview très encré dans son contexte, mais surtout j’applaudis des mains et des pieds Monsieur René Capain Bassène pour ses réponses claires et concises sur cette question très sensible qui hante le sommeil des populations..

    Là tu viens de piquer ma curiosité et ma reconnaissance envers ta personne. Ta connaissance du dossier casamançais est non négligeable et les efforts que tu consentis à partager la bonne information font de toi un Homme respectable. J’ai beaucoup appris par tes interviews, et particulièrement celui-ci pour la question des bases supposées du MFDC en Guinée et en Gambie.
    Que les prières de toute la Casamance et de nos ancêtres te protègent et te réconfortent dans ton noble travail pour le bien de tous ceux qui s’intéressent à la vérité sur la Casamance.

    Vive la Casamance debout!!!

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