Casamance : Les bombes de Macky Sall continuent de tomber sur les villages casamançais : Réactions
« Combien de personnes sont mortes sous les bombes de Macky Sall ? » s’interroge Bouba Dramé, mécanicien à Ziguinchor de motos Jakarta.
En tout cas, au onzième jour de bombardements, les villages de Nyassia, Kaguite, Badem, Babonda, Basséré, Ahinga, Etafoune, Ediouma, Goundoumé se sont vidés de leurs populations.
Par milliers, les femmes, les hommes et les enfants fuient vers la Guinée Bissau ou vers Ziguinchor.
Jeudi 10 juin, depuis 3 heures du matin, une pluie de bombes s’est déversée sur ces villages et dans les forêts adjacentes.
Les témoins racontent qu’une centaine d’obus ont été tirés par l’armée sénégalaise en 24 heures.
« Même à Ziguinchor, la nuit n’était pas calme » assure un habitant du quartier de Peyrissac.
« Nous nous sommes réveillés à 3 heures du matin au bruit des bombardements et des tirs d’artillerie« , a déclaré un habitant de Basséré âgé de 82 ans.
Dans les rues de Ziguinchor, les réactions, appelant à la vengeance sont nombreuses constatent les autorités politiques.
Les réseaux sociaux aussi s’enflamment :
« Jusqu’à Ziguinchor nous entendons les bombes assourdissantes tombées. Macky Sall et ses militants qui le supportent dans sa guerre en Casamance payeront les pots-cassés. » (Facebook et Whatsapp)
« Je suis candidat à la mort pour défendre ma Patrie la Casamance. » (Facebook)
« Les militaires de Macky Sall tirent sur tout ce qui bouge. C’est l’horreur que nous vivons chaque jour en Casamance. Macky Sall veut nous exterminer, mais nous lui opposerons une résistance farouche. » (Facebook)
« Stop au génocide des Diolas de Casamance ! » pouvons-nous lire sur le compte Twitter d’une Française ayant un restaurant sur la côte Atlantique de la Casamance.
« Moi et ma famille, nous ne nous sentons plus en sécurité. Au marché de Saint- Maur à Ziguinchor, même mes anciens clients m’insultent« , racontent un commerçant originaire de Rufisque au Sénégal.
A Goudomp, au Cap Skirring, à Bignona et même dans certains quartiers de Ziguinchor, la tension entre les Casamançais et les communautés sénégalaises est devenue très inquiétante. Des ressortissants sénégalais ont plié bagages pour quitter la Casamance.
Samsidine Badji (SAM)
Commentaires (9)
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Anonyme
Bien sûr qu’il faut se méfier de l’état mental du dictateur Macky sall. Il n’est pas dans un état normal. Il ne respecte pas les casaçais. J’apprends que plusieurs boutiques et maisons, pirogues et hangars de sénégalais sont brûlés en guise de représailles. Pouvez-vous nous dire où ? J’ai des frères pêcheurs qui sont maintenant en Casamance. Aidez-nous
Fatima
Hallucinant et Triste réalité que rien ne pourra Masquer.
La Casamance n’aura jamais la paix avec le Sénégal.
Le Sénégal n’est plus que l’image d’un fasciste et colonialiste.
VIVE LA CASAMANCE LIBRE ET EN PAIX
Anonyme
J’aimera attirer l’attention des Casamançais : quand l’armée du Sénégal est en difficulté, elle s’attaquera à la population civile et aux étrangers notamment aux français comme ce fut le cas des familles stéphanoises CAVE et GAGNAIRE
Kassoumaye1
Silence on tue en Casamance!!!! Silence on tue en Casamance !!!! Silence on tue en Casamance!!!! Silence on tue Casamance!!!!
Il faut choisir son camp de manière non ambiguë : soit être avec son peuple jusqu’au bout, quelles qu’en soient les conséquences, soit reconnaître, comme le héros du roman policier de Boris Vian (1920-1959) : Moi j’irai cracher sur vos tombes parce que vous ne vous reconnaissez plus ni dans le peuple casamançais, ni dans sa culture, ni dans son histoire millénaire de résistance pacifique.
Tapha
Les génocides commencent toujours par la déshumanisation de leurs victimes
De l’agression verbale à l’agression physique, le pas est vite franchi, et tous les génocides commencent par la déshumanisation de ceux que l’on veut effacer de la surface de la terre ! Ceux qui prêtent main forte par la plume et la parole aux ennemis de notre peuple et de notre culture ancestrale ne sont malgré leur affirmation de leur «libération» des tabous ancestraux que des «zombies» intellectuels, incapables de penser par eux-mêmes et totalement pris en charge par les idéologies hostiles à leur propre peuple.
MICKAEL
Poser la question à ceux qui sont sur le terrain ils vous diront la réalité cette armée de Macky ne fera pas trembler Atika je vous le jure, ce que nous déplorons lnos vieilles.
Populations Casamançaises rester calmes et demandons à Macky et son gouvernement de nous faire un bilan en 12 jours de combat
Le gouvernement ne réussira pas je vous le répéte
Bapoulo
ils sont des tapètes et des goor jiguènes, ils s’attaquent qu’aux femmes qu’ils violent, tuent nos parents vieux et vieilles. Levons nous tous contre ces assassins pour les chasser d’ici, de la gambie et de bissau. Wassalam
Mendycasa
Un créateur intellectuel ne peut justifier ses prises de position contre son peuple comme ne devant, du fait de son talent, s’inscrire que dans une grille d’analyse portant sur sa créativité et son talent littéraire.
Ce n’est pas parce qu’on a atteint la célébrité qu’on a le droit absolu d’insulter et de trahir sa patrie ou son peuple, sous prétexte de liberté d’expression.
Le droit sacré à la dissension politique n’est pas le droit à la trahison de sa nation.
Il ne s’agit pas ici de récuser le droit à la dissension politique. Et tout un chacun doit rester libre de porter des jugements tant positifs que négatifs sur le mode de gouvernance de son pays, sans être inquiété ou menacé de perdre sa liberté ou sa vie. Mais, lorsque, dans ses écrits, dans ses interventions devant la presse, l’intellectuel dénigre systématiquement son peuple, ses croyances, son histoire, et va jusqu’à lui refuser le droit d’exister comme nation à part entière, il entre dans un terrain miné qui peut le conduire à des actes hostiles à ce peuple, et donc être légitimement et même légalement classé dans la catégorie des traîtres.
On constate un grave glissement de certains cadres casamançais connus par une hostilité sans limite à leur propre peuple de Casamance, qu’ils ont pris comme profession de dénigrer systématiquement dans les tribunes sénégalaises comme, d’ailleurs, dans leurs créations romanesques. Ils ont gagné, dans les milieux qui font profession de casamançophobie, une réputation qui leur vaut une couverture médiatique assurée et une audience abondante. Restent-ils, à ce compte, vraiment dans l’espace sacro-saint de la liberté d’expression ? Ou sont-ils devenus de simples commerçants vendant les idées et les opinions à la mode à un auditoire plein de haine pour tout ce qui est casamançais, donc acquis d’avance ?
Les jours se poursuivent et se ressemblent, il est temps de se saisir et de dire non à Macky Sall boucher de la Casamance.
Karantaba
Si ce n’est pas le génocide, si ce n’est pas l’apartheid qui est propre à l’Afrique du Sud au temps de feu Nelson Mandela, ça serait quoi alors le qualificatif usuel? L’épuration ethnique des Diolas ? Macky a le mandat de la France pour rayer la Casamance de la carte.