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Paix en Casamance: Les facilitateurs nationaux ou messieurs Casamance en perte de crédibilité au profit des internationaux

Paix en Casamance: Les facilitateurs nationaux ou messieurs Casamance en perte de crédibilité au profit des internationaux

Les temps sont devenus trop durs et les cieux totalement assombris pour les facilitateurs nationaux plus connus de l’opinion par la dénomination de « messieurs Casamance », ceux  là qui à travers leurs déclarations donnaient l’impression aux populations d’être entrain de mener des négociations secrètes et  très avancées avec le MFDC particulièrement avec son aile combattante, sont de plus en plus entrain de perdre leur crédibilité au profit des médiateurs internationaux.

De nos jours on assiste à une nouvelle forme de communication par rapport au processus de paix avec un MFDC qui par le canal de communiqués ou d’interviews radiodiffusées se prononce de façon assez soutenue par rapport à certaines questions d’actualités relatives au processus de paix en Casamance.

Cette nouvelle dynamique du MFDC de communiquer directement avec les populations, de donner leurs avis  et de dire leur position par rapport à certains sujets permet certes à l’opinion d’être bien informée, mais ne fait pas du tout le bonheur des démarcheurs de paix communément appelés les « messieurs Casamance ».

En effet à chaque fois que le MFDC décide de se prononcer sur le processus de paix, il y a une constance qui se dégage dans leurs discours, cela malgré les divergences  internes et les nombreuses factions  parfois rivales que l’ont enregistre au sein de ce mouvement.

Que ce soit Salif Sadio ou César Atoute Badiate, chacun de ses chefs rivaux a déclaré  ne pas être en pourparlers avancée ou sur le point de signer un quelconque accord avec un « monsieur Casamance » ou avec son groupe.

Et pourtant ces teigneux « mesdames et messieurs Casamance », (je les qualifie de teigneux parce qu’ils ont osé donner de fausses informations à l’opinion quant aux résultats de leurs démarches dans le cadre de la recherche de la paix) se revendiquent de l’accalmie notée sur les terrains et de certains décisions prises par le MFDC allant dans le sens du dépôt des armes.

Pour ma part, j’ai toujours émis des doutes et quelques fois apportés des précisions et même des démentis concernant certaines déclarations de ces messieurs Casamance qui pour l’opinion passeraient pour des succès extraordinaires tout en suscitant à leur niveau un gros espoir de retour vers la paix, mais qui en réalité relèvent de l’utopie et de la pure imagination pour un observateur avertis de la crise en Casamance.

Pour la plus part du temps, j’étais incompris et quelques fois taxé de quelqu’un d’opposé au retour de la paix ; d’une personne qui cherche à travers mes écrits et interventions à contredire toutes les bonnes initiatives annoncées ça et là par les « messieurs Casamance ».

Pour ceux qui ont l’habitude de lire mes modestes contributions, ils ne démentiront pas que je répète invariablement et cela à chaque fois que je parle de ces « messieurs Casamance » que : c’est plusieurs groupes, avec des méthodes et messages très différents, pour une même cible (le MFDC) et pour un même but (le retour de la paix en Casamance). Que ce sont des groupes qui se livrent une très rude rivalité sur le terrain et dont on ignore réellement qui et qui font quoi et avec qui. Tous se revendiquent des mêmes acquis alors que pour la plus part du temps, une bonne partie d’entre eux n’a jamais rencontré l’aile combattante et même civile et politique du MFDC pour parler de paix. Ces groupes dès que se présente un événement, s’empressent de multiplier des déclarations au niveau de la presse pour tenter de faire croire à l’opinion que tel ou tel autre petit succès si on peut le nommer ainsi est le fruit de leur démarche.

Par exemple quand il était question de la libération des démineurs pris en otage par César Atoute Badiate ; nous avons entendu et lu à la fois les déclarations de Robert Sagna, d’Amsatou Sow Sidibé et de la plate forme des femmes. Tous ont informé avoir joué un rôle déterminant dans le processus de libération de ces démineurs. On ne sait même plus à qui se fier.

Ces différents groupes qui se sont spécialisés dans la recherche de la paix se rivalisent et se livrent une bataille épique pour paraître le plus crédible aux yeux de l’opinion et des autorités sénégalaises. Ainsi dés que l’occasion se présente même s’ils ont débattu d’un autre sujet avec les chefs rebelles, ils en profitent pour réaliser  un reportage  photographique et utilisent leurs caméras pour balayer l’environnement pour ensuite aller rendre compte et brandir ces images comme preuves qu’ils ont tenu une rencontre fructueuse avec telle ou telle faction. A leur niveau, tous les coups sont permis, de la calomnie en passant par les conspirations, les combines jusqu’aux coups bas. L’essentiel c’est de neutraliser l’adversaire, de totalement l’écarter du processus de paix et de parvenir à faire de l’une ou de l’autre faction du MFDC sa chasse gradée.

Ainsi dans cette bataille médiatique, les « messieurs Casamance » étaient les seules sources auprès des quelles, les populations étaient informées ; et ils faisaient tout pour discréditer toutes déclarations contraires à leurs propos.

De nous jours l’histoire est entrain de me donner raison et je cite ces quelques interventions en guise d’exemple j’ai eu à déclarer que contrairement aux annonces de ces démarcheurs de  la paix  que :

1-      les libérations des otages par Salif Sadio puis par César Atoute Badiatte ne résultent pas du processus de paix. Je les ai qualifiées d’événements malheureux, négociés de façon ponctuelle et que Dieu merci ont connu une issue heureuse, mais j’étais incompris et traité par certains d’être contre la paix, et de chercher à prendre à contre-pied toutes les déclarations des « messieurs Casamance ».

2-      l’accalmie notée sur le terrain n’est le fruit d’une quelconque démarche d’un « monsieur Casamance », mais qu’elle témoigne cette volonté affichée du MFDC d’aller à la table de négociations. le Mouvement se trouve dans l’obligation de déposer les armes pour être en conformité avec sa déclaration de vouloir négocier avec l’Etat du Sénégal. J’étais accusé par certains de dire des choses que je ne maîtrise pas parce que je n’étais pas dans ce qu’ils définissent «  le secret des Dieux ». Heureusement que je suis humain et mortel et que jamais je n’ai dit que je puisais mes interventions auprès d’un quelconque Dieu. Mais c’est parce que j’ai toujours considéré ces facilitateurs comme des humains avec forces et faiblesses dans leurs démarches dans le cadre de la recherche de la paix. Aussi j’avais la ferme conviction d’apporter des  critiques objectives qui leur permettraient de pouvoir mieux s’orienter dans le combat pour le retour de la paix. Hélas, j’étais incompris.

3-       c’était utopique de croire que des combattants avaient quitté le maquis pour aller accueillir le président Maky Sall lors de sa visite au mois de mars en Casamance. J’ai été traité d’opposant et de quelqu’un qui cherche à se faire un nom à travers la crise casamançaise. J’étais incompris parce que pour certains ils avaient placé une confiance aveugle en ces « messieurs Casamance ».

4-      le blocus sur le déminage n’a jamais été levé par César Atoute Badiate. j’ai été accusé de toujours vouloir salir le succès des « messieurs Casamance ». Comment pourrai –je être contre une telle décision ?

5-      qu’il n’y a aucune négociation qui était entrain d’être menée « en douce » par un quelconque groupe. Des gens m’ont blâmé et certains m’ont opposé l’argument « que je ne suis pas dans le grand  secret des dieux », que je ne maîtrise absolument rien de ce dossier casamançais.

Si j’ai pris la peine d’apporter de telles précisions au risque d’être incompris comme j’ai eu à le souligner plus haut, c’est parce que je voulais donner aux populations la bonne information. J’ai toujours soutenu que jusqu’au moment où je suis entrain de rédiger ce texte, je demeure catégorique que le processus de paix en Casamance n’a connu aucune avancée significative malgré les multiples déclarations allant dans le sens de faire croire que les choses évoluent positivement.

Je pouvais me tromper, mais je ne pouvais pas moi aussi prendre le risque de m’inscrire dans la liste de ceux qui racontent des contre-vérités à l’opinion car je n’ai ni les mêmes intentions, encore moins les mêmes ambitions que les « messieurs Casamance ». Je suis animé du souci d’apporter la bonne information par rapport à certaines déclarations diffusées dans la presse. C’est pour moi ma modeste contribution à la recherche d’une paix durable en Casamance. Cette paix que je désire tant à l’image de tous les sénégalais voir s’instaurer en Casamance.

Je pouvais être incompris par certains  parce que j’ai compris qu’ils avaient placé une confiance aveugle en tel ou tel autre groupe de facilitation. Mais je suis soulagé de savoir que de nos jours l’histoire dans un  très bref délai m’a donné raison car :

1-      dans un communiqué du 25 mars 2014, César Atoute Badiate a déclaré ne jamais avoir envoyé des combattants accueillir le président Maky Sall, Salif aussi a dit la même chose lors d’une interview.

2-       dans leur différents discours lors des cérémonies de libération des otages, Salif Sadio et César Atoute ont eu à prononcer identiquement ces phrases : «  cependant la libération des otages ne signifie pas la fin de la guerre. Nous invitons l’Etat du Sénégal à la table de négociation ».

3-      Tous ces deux principaux chefs des factions de l’aile combattante ont déclaré malgré leur grande divergences n’être entrain de mener aucune négociation en douce et que l’accalmie notée sur le terrain n’est le fruit d’aucun accord signé avec un ou des « messieurs Casamance ».

4-      César a déclaré que le blocus sur le déminage, restera en vigueur tant qu’il n’y aura pas d’accord de paix signé entre les deux parties en conflit.

5-      Salif Sadio a dit dans une interview diffusé le 27 avril 2014 que jamais dans sa logique il ne saura autoriser le déminage sans signature préalable d’un accord de paix.

Encore une fois, je n’ai jamais cherché à jouer à l’oiseau de mauvais augure. Je n’ai jamais cherché à combattre les «messieurs Casamance ». Je suis trop petit pour prétendre à un tel combat. Je ne suis pas contre leur volonté de trouver une issue heureuse à la crise. Mais je voulais juste en ma qualité d’ « apprenti observateur » apporter un certain nombre de précisions par rapport à certaines fausses informations relatives au processus de paix diffusées et j’insiste sur cet aspect au niveau de certains organes de presses nationaux. Je suis de ceux qui pensent que le temps est venue de livrer la bonne information à l’opinion par rapport au processus de paix.

Lors de ma dernière intervention, j’ai dit que je suis persuadé que les facilitateurs ne donnent pas la bonne information aux hautes autorités. Ils leur font croire qu’ils sont sur la bonne voie en direction des négociations alors que cela n’a jamais été le cas.

J’ai également dit que cela pourrait conduire aux autorités à prendre de mauvaises décisions parce que se fondant sur de fausses informations pour affiner leurs stratégies. A ce niveau également l’histoire m’a donné doublement raison et de la plus belle manière :

1-      Quand César Atoute Badiate, celui-là dont les hommes avaient pris en otage les démineurs déclare à la radio ne jamais avoir reçu ni connaître les femmes de la plate forme pour la paix en Casamance ; qu’il ne les reconnaît pas comme « mamans des combattants et des casamançais ». Cela devient incompréhensible au regard de tout le grand show que n’ont cessé d’offrir ces femmes aux yeux de l’opinion nationale et internationale quand à leur rôle dans le cadre du retour de la paix. Elles vont même jusqu’à affirmer dans une radio avoir été dans le maquis rencontrer les combattants….Pourquoi une telle contre-vérité et à quelle fin? 

2-      Quand César  Atoute Badiate dit qu’il n’a entendu parler d’Amsatou Sow Sidibé qu’à travers les médias tout comme la plate forme des femmes d’ailleurs et que je le cite : « ces deux groupes ne travaillent pas pour la Casamance, mais pour leur propre poche ».

3-      Quand Salif déclare à ce propos : « qu’ils a des gens qui sont illicitement entrain de s’enrichir sur le dos du MFDC et de la crise casamançaise en racontant de fausses histoires à l’opinion et aux autorités ». Cela veut tout dire.

4-      Quand César Atoute Badiate  soutient que jamais avec Robert Sagna, il n’ont discuté du travail qu’il est entrain de mener avec son groupe en vue de proposer une alternative à l’indépendance.

5-      Quand s’agissant de ce même Robert Sagna Salif déclare que : « C’est un casamanquais » et que  « le groupe de réflexion pour une alternative à l’indépendance peut garder ses solutions pour lui-même… ». Cela signifie ce que ça peut signifier.

6-      Quand dans une interview César Atoute Badiate fustige en ces termes la médiation du groupe de l’amiral Farba Sarr en ces termes : « Comment le président peut –il confier la gestion du dossier casamançais à un militaire ? comment un militaire peut –il négocier avec un militaire » ?  C’est aussi assez révélateur à mon très humble avis.

7-      Quand enfin César dans un communiqué et à travers une interview a réitéré sa volonté de négocier avec l’Etat du Sénégal mais avec les Etats-Unis comme médiateur ou facilitateur cela veut dire ce que ça veut dire.

8-      Quand Salif Sadio à son tour déclare qu’il n’est entrain de ne négocier avec aucun autre groupe que San Egidio, à mon avis cela est révélateur de la position qu’occupent les facilitateurs nationaux dans le cadre de la recherche de la paix.

9-      Quand Salif Sadio fustige le travail que mène le groupe de réflexion et déclare n’avoir jamais reçu un autre groupe pour parler du processus de paix, je me demande d’où  ces « mesdames et messieurs Casamance » puisent-ils les informations qu’ils livrent à l’opinion à travers la presse.

Finalement avec qui sont –ils entrain de réellement négocier si on sait que les factions combattantes sont dans une dynamique de négocier avec des groupes extérieurs non seulement au Sénégal, mais au continent africain.

 César Atoute Badiate favorable à la médiation par les Etats-Unis pour selon ses dires « l’intérêt que porte cette puissance au conflit casamançais en nommant un ambassadeur, conseiller spécial pour la Casamance »  et Salif Sadio qui lui a déclaré n’être entrain de négocier uniquement avec San Egidio à Rome en Italie « pour les différentes expériences et les résultats positifs que cette communauté  a enregistré ailleurs dans le cadre de la résolution des conflits ». A ce niveau il faut signaler la présence et la volonté ferme d’un monsieur originaire des Îles Comores qui malgré qu’il ne soit pas choisi par l’un ou l’autre camp est entrain de manœuvrer pour entrer en contact avec les chefs du maquis dont particulièrement César Atoute Badiate. Il n’y a donc aucune place pour les « messieurs Casamance » nationaux.

Que sont-ils entrain de réellement négocier ces messieurs Casamance et avec qui le font-ils  ? C’est encore une fois la question que je me suis posée, que je leur pose et que je soumets à vous autres chers lecteurs.

Le MFDC leur a subitement tourné le dos. Pourquoi ? Allez savoir, en tout cas, ces démarcheurs nationaux n’attirent plus.  Ils sont tantôt rejetés et souvent démentis par le MFDC. En terme marketing je dirai tout simplement que leur cote est en chute libre.

Pour rappel, ces principaux groupes nationaux pour ne citer que ceux là sont :

1-      le groupe de Robert Sagna

2-      le groupe d’Amsatou Sow Sidibé

3-      la plateforme des femmes pour la paix

4-      le Mouvement M3 K (en diola Kougnils koutikas kouyoqués) autrement en français : les enfants des combattants sont fatigués

5-      le groupe de l’Amiral Farba Sarr

6-      le mouvement pour la paix en Casamance

7-      le mouvement des forces vives de la Casamance lancé par Pierre Atépa Goudiaby mais qui peine à s’affirmer sur le terrain en Casamance.

8-      Certaines ONG et membres de la société civile…..

Cependant cette flagrante mise à l’écart des « messieurs Casamance » par le MFDC ne suffit pas pour les démotiver ou les amener à renoncer à leurs ambitions. Je suis étonné que ces acteurs refusent d’admettre leurs limites. Ils continuent à persister, à s’obstiner, à s’accrocher et à s’agripper de toutes leurs forces  dans ce dossier de recherche de la paix en Casamance.

Enfin pour ce qui concerne les  nouveaux « spécialistes de cette paix  »  provenant cette fois de l’Europe avec Sant Egidio, Etats-Unis avec le conseiller spécial pour la Casamance.

Mais bien que se réclamant d’une certaine neutralité et d’une indépendance financière mais également d’une grande expérience dans la résolution des conflits à travers le monde et particulièrement en Afrique noire, ces acteurs étrangers qui étaient absents au Rwanda, en Libye, au Soudan, au Mali, en Côte d’ivoire et présentement en centre Afrique, en Syrie et en Ukraine sont dans la même dynamique que les démarcheurs locaux. On n’a l’impression de passer du « blanc bonnet au bonnet blanc ». En réalité, tous comme ces derniers, ils opèrent séparément sur le terrain, avec exactement différentes méthodes et approches, différents messages pour une même cible et pour un même but.

On attend de voir le résultat de leurs interventions en Casamance. Mais en ce qui me concerne, je crains fort que le manque de synergie et d’harmonie dans leurs stratégies les conduise directement au même échec que celui de nos « spécialistes locaux » en démarche de paix.

 Je crains que ce soit encore de gros investissements sans résultats probant car si on

Si l’ont se réfère pour exemple à la démarche de Sant ‘Egidio qui consiste à ne négocier qu’avec la faction dirigée par Salif Sadio dans le but de prétendre ramener la paix en Casamance on est tenté de se demander vers quel type de paix allons nous ?

Mais comme tout le monde, j’attends patiemment de savoir quels seront les différents aspects du contenu qu’ils proposeront au gouvernement et au MFDC pour une relance des négociations afin d’arriver à cette paix tant souhaitée par les populations civiles casamançaises principales victimes de ce conflit.

  René Capain Bassène, journaliste, observateur du conflit en Casamance et auteur du premier livre sur l’abbé Augustin Diamacoune Senghor.

 

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Commentaires (5)

  • Badjibassene

    A mon humble René Capain ne parle pas à des martien. C’est une analyse critique très objective qu’il a bien voulu partager avec le peuple Sénégalais. L’heure n’est plus à la tromperie, il est temps que l’on se dise la vérité. Et le fait de dénoncer certaines pratiques de ces démarcheur de paix si on peut les appeler ainsi n’est pas synonyme d’être membre du MFDC. On a pas besoin d’avoir des preuves pour approuver les propos de M. Bassène. C’est juste que y en a marre de se faire tromper par ces hommes qui se cachent derrière cette crise Casamançaise pour se faire un nom. Plus de 32 ans de crise, et on est toujours en « négociation avancée ». A moins que le mot avancer ne perde son sens étymologique, ce qui n’est pas encore le cas, force est de constater que depuis ces 32 années on avance en reculant.
    Si une rencontre doit se tenir avec le MFDC de simple images photos et autres ne justifient rien les deux parties doivent pouvoir se prononcer sur les grandes lignes de la rencontre qui les a réuni. On pas besoin d’aller à l’école pour comprendre que ces  » Messieurs Casamance » ne font qu’allumer le feu pour venir ensuite jouer au pompier. La Casamance est fatiguée par cette guerre. Alors de grâce cessons de nourrir de faux espoirs au peuple sénégalais.
    Du courage M. Bassène pour ce travail que vous abattez.

  • SinkurBadin

    @Kabetene,
    Votre intervention stupide et erronée, dénuée de tout sens ne saurait « être positive » pour décourager la plume d’un visionnaire qui par son talent et sa franchise ne cesse de relater à moi et plusieurs lecteurs les vrais enjeux de la recherche de la paix en Casamance.
    32 ans de conflit, des dizaines de milliers de morts, des exilés, des déportés et autres, tout ceci grâce aux mensonges à la Casamance et aux Casamançais. Contrairement à ces Messieurs de Casamance et les résidus de groupes cités dans l’article que vous soutenez visiblement, qui veulent nous injecter des somnifères, Mr. Bassène, avec une analyse brillante basée sur des faits et non des élucubrations, suscite le réveil et le changement de cap. Les Casamançais qui souhaitent savoir la vérité des choses ne suivront plus ces « Messieurs et Mesdames de la honte ». Kabetene, Cessez donc vos bêtises ! Et soyez positif !

  • kabetene

    Je ne comprends pas bien ce René Capin BASSENE. Puisqu’il est si perspicace et efficace, dit-il pour s’auto-glorifier de détenir une sorte de science infuse dans le conflit en Casamance, qu’il nous dise ce qu’il faut faire. C’est trop facile de prendre la posture de soi-disant observateur et de donner des leçons ou alors de « noter » les autres. Concrètement qu’est ce que lui René Capin fait ou peut faire. Le fait de se répandre aussi intempestivement dans « journaldupays » n’est pas innocent
    M. René Capin est-i lmembre du MFDC? On veut savoir
    Pourquoi bâtir un raisonnement sur les actions supposées des autres? Que cherche René Capin ?
    Ce qui importe les Casamançais, ce ne sont pas ses élucubrations, ses accusations gratuites, ses leçons, mais sa contribution pour un retour de la paix. Il n’a qu’à agir et rendre compte de son action et ne pas passer son temps à juger les autres. Nous ne sommes pas dans un tribuunal
    De grâce soyez positif M. BASSENE !!!

    KABETENE

    • Mendycasa

      Faire une réflexion n’est pas synonyme de règlement de comptes. À lire le commentaire accusateur de Kabetene on voit bien que celui-ci s’acharne sur un journaliste qui fait son travail.
      Les journalistes peuvent interpréter les faits et les évènements, mais, du moins en principe, ne peuvent les inventer. On ne peut exiger autre chose d’eux.
      A chacun sa vérité quant aux interprétations, seuls les faits sont objectifs.
      Les journalistes ne peuvent donc être désignés comme responsables des erreurs et des maladresses qu’ils constatent, surtout quand celles-ci s’accumulent avec une invraisemblable inconscience des années et des années, alors que ces messieurs de la paix qui dans leur majorité servent ou on servit l’état du Sénégal dans la répression en Casamance.
      Chercher des coupables ne sert à rien, travaillons pour la paix en se disant simplement des vérités de l’histoire et du présent aux populations de Casamance.

  • Mendycasa

    Bravo mon cher ! La Casamance aura toujours raison de ses détracteurs qu’ils soient Casamanquais ou Sénégalais. Vos analyses sont pertinentes et avérées. Ces Messieurs Casamance apprendront certainement de tes colonnes.

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