Assemblée générale à Mangokouro, la Casamance revisite sa marche fulgurante et fixe les bases répondant au chemin tracé par l’Abbé Augustin Diamacoune Senghor pour la libération du peuple des rizières du Sud.

Une journée pas comme les autres, avec une atmosphère ambiante répondant à la fin des travaux des rizières pour les hommes en ce qui concerne le programme des sections du MFDC, qui consistait à un retour aux activités champêtres pour une autosuffisance alimentaire voire même une souveraineté alimentaire permettant aux Casamançais de répondre d’eux mêmes à tout moment.

Illustré par les propos de Thomas Sankara qui disait, je cite : « l’impérialisme, c’est le riz importé que vous avez dans vos assiettes ». Ainsi, le directoire de Mangokouro insista sur le fait d’inviter les Casamançais à œuvrer pour ne pas dépendre de qui que ce soit sur toutes les questions leurs concernant surtout celle de la nutrition.

Prenant la parole, le secrétaire particulier de l’Abbé Augustin Diamacoune Senghor, Yaya Diatta est revenu sur la nécessité d’une remobilisation autour de l’essentiel qui se trouve être les assises intra MFDC pour pallier aux querelles de leadership qui retarde l’action finale du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance : la libération du peuple de Casamance et son émergence à travers la détermination et le travail de ses enfants. Il insista sur la nécessité de l’engagement de tout un chacun, à savoir l’aile politique intérieure et extérieure ; l’aile militaire ; la population, pour la réussite de ce programme de retrouvaille des frères et sœurs du Sud.

A la sortie de cela, une discussion intense se posa autour d’un sujet crucial : comment sommes nous arriver à cette dislocation et quelle solution pour sortir la tête de l’eau ?

L’assemblée importante en nombre et en diversité culturelle, cultuelle, ethnique et religieuse, venue des différentes zones de la Casamance, accepta à l’unanimité que les propos de l’Abbé Diamacoune Senghor ont eu raison des Casamanqués qui aujourd’hui polluent le MFDC avec leur attitude d’homme avare et d’homme vendu.

Les avis convergent sur le fait que : ceux qui sement le mal en Casamance, ne voudrons jamais d’une construction de la Casamance autour de l’essentiel et que la Casamance peut bien se faire sans eux si nous le désirons bien.

En revisitant la marche fulgurante du peuple des rizières du Sud, Abdou Elinkine Diatta revient sur la démarche instruite par l’Abbé Diamacoune pour la mise en place des comités, des sections et des sous sections. Cette démarche arriva jusqu’aux confins de la Casamance sous la direction de Mangokouro avec une exception d’une seule zone (la zone des palmiers). Pour cette étape, la réussite fut éclatante avec des rencontres à Mangokouro (siège originel et mythique du MFDC) pour une population avoisinant les 1000 personnes.

A la suite de cela, des hommes mal intentionnés se réclamant du mouvement manipulèrent en faveur de la mésentente et de la désunion, néanmoins aujourd’hui affirma Abdou Elinkine Diatta : nous sommes plus que déterminés à aller jusqu’au bout de la lutte et cela avec toutes les parties prenantes.

La rencontre prit fin avec ces mots : « VERITE, UNITE, JUSTICE et LIBERTE. »

Baba