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Casamance: les familles des victimes du naufrage du bateau le ‘’Joola’’ considèrent que l’Etat persiste dans sa volonté de faire oublier cette catastrophe.

Casamance: les familles des victimes du naufrage du bateau le ‘’Joola’’ considèrent que l’Etat persiste dans sa volonté de faire oublier cette catastrophe.

Depuis son élection à la tête du pays, l’Association Nationale des Familles des Victimes du naufrage du bateau le « Joola » dit attendre  encore et toujours du président Macky Sall qu’il diligente la prise en charge de ses revendications. Moussa Cissokho, président de la structure face à la presse ce jeudi considère que l’Etat persiste dans sa volonté de faire oublier cette catastrophe. Il soutient son intention ferme de porter le dossier au niveau des juridictions internationales, en collaboration avec les pays concernés, si rien n’est fait pour que les responsabilités soient situées et les responsables sanctionnés.

Le président de l’Association Nationale des Familles des Victimes du naufrage du bateau « le Joola » reconnaît que des efforts sont faits par l’état du Sénégal. Au-delà de l’indemnisation, certains engagements pris par l’Etat ont été respectés. Il s’agit, entre autres, de l’extension et de la modernisation de la gare maritime ainsi que du port de Ziguinchor, de la mise en place du navire Aline Sitoé Diatta et des « sœurs jumelles » Aguène et Diambone. Le dragage du fleuve Casamance, dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Orio » participe aussi de la volonté de l’Etat de rendre navigable l’axe maritime Diogué-Ziguinchor. La mise en place de l’Agence Nationale des Pupilles de la république fait partie des efforts fournis par l’Etat, tout comme le projet de réalisation d’un mémorial à Ziguinchor.

Seulement Moussa Cissokho rappelle qu’au lendemain de la catastrophe, 1900 orphelins mineurs avaient été recensés et que l’Etat s’était engagé à les prendre en charge, jusqu’à leur majorité. Selon lui, une loi expressément rétroactive portant création de l’Office national des pupilles de la république a été votée, promulguée en 2006, et a pris effet à partir de 2002. Toutefois, au démarrage de la prise en charge en 2012, un décret à effet immédiat a exclu  plus d’un millier d’orphelins. « Nous demandons à l’Etat de respecter la hiérarchie de normes juridiques, en rétablissant ces enfants dans leur droit, pour qu’enfin, aucun orphelin ne se sente ignoré, oublié, ou encore abandonné. » Il s’agit, en l’espèce, « d’une revendication centrale », soutient Moussa Cissokho.

Moussa Moïse Djiba (M2D)

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Commentaires (3)

  • Talling Talling

    Ce qui est désolant c’est le silence assourdissant des pseudo-politiciens natifs de la casamance en face de tel drame du bateau le joola : ni justice, ni vérité, ni paix . A quoi ressemble l’avenir de la Casamance…. Sombre et triste ???

  • Balla Moussa

    J’AI HATE DE VOIR VRAI HOMME POLITIQUE CASAMANCAIS QUI TRADUIRA LE SENEGAL DEVANT LA JUSTICE INTERNATIONALE POUR SES CRIMES DE GUERRES, SES GENOCIDES, ET MASSACRES COLLECTIFS, SANS OUBLIER LE NAUVRAGE DU BATEAU JOOLA

  • Zeus

    « Nous demandons à l’Etat de respecter la hiérarchie de normes juridiques, en rétablissant ces enfants dans leur droit, pour qu’enfin, aucun orphelin ne se sente ignoré, oublié, ou encore abandonné. » Il s’agit, en l’espèce, « d’une revendication centrale », ton appel cher moussa est et sera sans suite. le sénégal ignore toute la Casamance entière et pas seulement les enfants orphelins. ta famille le sait, tes amis le savent et alors ?????

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