C’est au moment où les Catalans offraient des roses et œillets rouges à l’aéroport de Barcelone qu’une forte délégation du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC)  dirigée par Ousmane Tamba est arrivée dans la capitale catalane.

Elle se joint ainsi à la grande solidarité et au soutien du peuple catalan pour le référendum.

La communauté casamançaise en Catalogne et en Espagne rassemblée autour de l’Internationale Casamançaise pour la liberté (ICL) et de leurs fondateurs comme Omar Diatta, Ousmane Badji et Jean-Baptiste Diatta sont déjà très actifs et présents dans les activités des indépendantistes.

L’Association des Casamançais résidant en Allemagne (ACRA) et des délégués de la diaspora en France et en Italie sont aussi arrivés pour venir «soutenir la démocratie et la liberté».

Le climat est pourtant tendu entre Madrid et Barcelone. En réponse à la volonté de 7,5 millions de Catalans qui veulent voter Mariano Rajoy, le chef du gouvernement espagnol envoie 10.000 soldats anti-émeutes pour s’opposer par la force au référendum.  Comme en Turquie d’Erdogan 59 sites internet d’information sur le référendum ont été fermés.

M. Rajoy a même annulé sa participation à un sommet informel des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Européenne vendredi à Tallinn, en Estonie. Le gouvernement a en outre aussi reporté l’adoption en conseil des ministres, attendue vendredi, du projet de loi sur le budget de 2018.

Pour le ministre catalan des relations internationales Paul Romera qui se réjouit de la mobilisation internationale des Ecossais, Kurdes, Casamançais, Sahraouis, Québequois…. : »La population sortira en masse pour voter, pacifiquement. Je n’en ai pas le moindre doute. Nous avons la liste des électeurs, les urnes existent, les bureaux de vote existeront ».

ARDiallo