Encore une fois, les services de sécurité militaires et le gouvernement du Sénégal ont tenté, pour la nième fois de renverser, par un coup d’Etat, le régime de Yahya Jammeh. Comme d’habitude, et sous l’effet de son amateurisme et sa diplomatie hypocrite, le Sénégal a échoué, en dépit de plusieurs années de préparation de ce complot, à Dakar.

Le Sénégal abrite (et c’est un secret de polichinelle) des opposants et des militaires gambiens dont la seule obsession est d’abattre ce chef d’Etat travailleur, sous prétexte que son affinité ethnique sous-tend son soutien supposé au MFDC et à son aile militaire Atika.

La Casamance et son armée en ordre de bataille sont informées, y compris de l’existence d’un camp d’entrainement militaire pour putschistes gambiens au centre du Sénégal, dans la région du Sine Saloum.

Nous condamnons avec la dernière énergie ce complot ourdi depuis Dakar et l’Occident. Le pays qui se targue de vitrine de la démocratie ; qui aime séduire le monde en étouffant la question de la Casamance (« polluant sa seule source d’exportation, la démocratie »), doit laisser le Président gambien tranquille.

Le Sénégal qui parle de processus de paix en Casamance, a déployé ses troupes complices depuis plusieurs jours au Nord de la Casamance, pendant que leurs marionnettes gambiennes jouaient aux putschistes. En réaction, ordre a été donné à l’ensemble d’Atika de maintenir l’alerte maximum.

L’aile armée du Mfdc a pour vocation de défendre le territoire de la Casamance en œuvrant à sa libération. Si jamais les manœuvres des services sénégalais, notamment du Contre-Amiral Sarr chef du renseignement extérieur, visent à déstabiliser la Gambie, le MFDC n’hésiterait pas à lui barrer la route.

Car, à l’attention de nos frères combattants, l’intelligence stratégique commande que la position géostratégique de la Casamance implique sa solidarité à l’égard des frères Bissau guinéens et gambiens en de pareilles circonstances.

Considérant cette dernière tentative et tirant les leçons des turpitudes du Sénégal, les frères d’Attika doivent arrêter tout processus de négociations à Rome et réaliser l’essentiel, à savoir le rassemblement et l’unité des forces civiles et politiques de notre vaillant peuple qui se bat depuis 33 ans pour sa libération et, partant, son droit à l’indépendance.

Vive la Casamance libre et indépendante.

Le Cercle des Intellectuels et Universitaires du MFDC (CIU)

Fait en Europe le 31 décembre 2014