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Casamance : L’Etat du Sénégal principal fautif de la tuerie de Boffa, constat d’un lecteur

Casamance : L’Etat du Sénégal principal fautif de la tuerie de Boffa, constat d’un lecteur

Quatorze (14) jeunes tués le 6 janvier 2018 dans la forêt de Boffa Bayotte : l’Etat doit situer les responsabilités et sanctionner les coupables.
Selon un communiqué de la présidence de la république du Sénégal, il sera procédé à une enquête pour trouver les auteurs du crime perpétré dans la forêt du Bayotte.
Mais pourquoi perdent t- ils leurs temps en allant chercher très loin les fautifs alors que les coupables vivent tous dans la commune de Ziguinchor et qu’ils sont connus de tous et par tous.
Les véritables responsables de cette tragédie sont : le gouverneur de la région de Ziguinchor, le procureur de la république, le commandant de la légion de gendarmerie et surtout le chef du service régional des eaux et forêts de Ziguinchor.
Cette tragédie est la conséquence du manque d’accomplissement correct de leur mission. Aucune parmi toutes ces autorités n’osent dire qu’il ignorait l’existence de la coupe abusive et clandestine du bois dans la forêt du Bayotte.
Aucune d’entre elles n’ose dire qu’elle n’est pas au courant de l’existence des scieries clandestines dans le quartier de Kenia dans la commune de Ziguinchor.
Les populations habitants le long de la RN4 peuvent témoigner que de nuit comme de jour, les coupeurs clandestins de troncs de tek passent et repassent avec leurs cargaisons sur la RN4au vu et su de tous sans n’aucunement être inquiétés par les agents de sécurité et protection de la nature et de l’environnement.
Pourquoi une telle situation ? Pourquoi cette passivité de la part des autorités. Les coupeurs de bois déterminés à s’enrichir et à faire face à tout ce qui tenteraient de s’opposer à eux se rendent dans la forêt avec des armes blanches et des armes à feu dissimulées dans leurs bagages, la plus part d’entre eux ont des caches d’armes dans la forêt avec la complicité de l’armée.
Ce qui s’est passé peut être un règlement de compte entre les coupeurs de bois recrutés par les hautes autorités de la gendarmerie et ceux recrutés par l’armée ou ceux recrutés par le service des eaux et forêts ou encore les coupeurs de bois indépendants.
C’est une exploitation qui peut être évaluée à des dizaines de millions par jours. Ils sont nombreux ceux qui grâce au trafic du bois ont acheté plusieurs terrain, construit de belles maison, ouvert des boutiques et des quincailleries, achetés des taxis etc.
C’est un réseau qui englobe certains grands patrons de la commune de Ziguinchor qui recrutent eux aussi et équipent les coupeurs clandestins en tronçonneuses de dernier cri, en charrettes et en ânes.
Ce qui s’est passé dans la forêt du Bayotte, c’est la conséquence du mauvais comportement des autorités administratives et des services régionaux déconcentrés et décentralisés.
C’est ainsi que souvent se termine les comportements mafieux.
Le président Macky Sall doit prendre les mesures idoines pour sanctionner à la mesure de la nature des dégâts les autorités citées pour gros manquements notés dans l’exécution de leurs fonctions respectives. C’est des fonctionnaires qui n’ont d’autres objectifs que de vivre du conflit.
La mauvaise gestion du gouverneur actuel a abouti à un massacre et a une situation qui risque de réveiller les démons de la violence en Casamance. Il doit être relevé de ses fonctions, il est la cause de tout ce qui est arrivé car il s’est impliqué dans un réseau d’enrichissement à travers le commerce illicite du bois en connivence avec les services compétents sous sa responsabilité directe. Le principal fautif c’est l’Etat du Sénégal.
Contribution / Lecteur

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