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Irak : Traumatisme, 20 ans après l’invasion américaine et britannique

Irak : Traumatisme, 20 ans après l’invasion américaine et britannique

Il y a vingt ans, le 20 mars 2003, les États-Unis et le Royaume-Uni ont violé toutes les règles internationales et attaqué l’Irak. Ils ont envahi illégalement ce pays, tué des centaines de milliers d’Irakiens, détruit les infrastructures et plongé une région entière dans le chaos et le sang. Le résultat fut, entre autres, la naissance du groupe terroriste Daech. Aujourd’hui encore, l’Irak demeure un pays dangereux, et ceux qui s’aventurent à Bagdad le font à leurs risques et périls.

Arrive le 11 septembre 2001. Face à ce drame, les États-Unis ont soupçonné l’Irak d’être de mèche avec les terroristes et de cacher encore des armes prohibées. Ils ont porté l’affaire devant le Conseil de sécurité à l’automne 2002, et une résolution obligeant Bagdad à se soumettre à de nouvelles inspections a été adoptée.

La résolution 1441 était contraignante pour le régime irakien de Saddam Hussein.

Américains et Britanniques ayant déjà décidé de faire la guerre, ceux-ci ont pris un soin particulier à discréditer le processus d’inspection en publiant de fausses informations sur les armes de destruction massive tout en se livrant à une campagne de fortes pressions pour convaincre les membres non permanents du Conseil de se joindre à leur camp.
Londres et Washington ont versé dans l’illégalité et ont déclenché la guerre qui a fait plus de 900 000 morts et coûté 10 000 milliards de dollars, appuyés par les pays d’Europe de l’Est, ceux-là mêmes qui aujourd’hui condamnent l’invasion illégale de l’Ukraine.

La guerre contre l’Irak a laissé des traces, particulièrement dans les pays du sud global. Trop souvent, certains d’entre eux ont été les victimes des visées impérialistes des grandes puissances. Aujourd’hui, ces pays ont acquis une autonomie de choix et de décisions à laquelle ils tiennent plus que tout. Elle qui leur permet maintenant d’être dans une meilleure position pour négocier leurs relations avec ces puissances. Dès lors, ils considèrent le conflit en Ukraine comme une guerre européenne et refusent de s’y laisser entraîner sous couvert du nécessaire respect du droit international.

Si l’on considère que la guerre contre l’Irak a été un crime, alors il faut aller au bout de la logique qu’induit une telle violation des règles internationales : la sanction.

ARDiallo

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