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Casamance: le trafic du bois par les autorités sénégalaises continue

Casamance: le trafic du bois par les autorités sénégalaises continue

Pour soit disant dissuader les personnes qui s’adonnent au  trafic et à l’exploitation illicite du bois en Casamance, le Sénégal a choisi sa ‘’manière’’.

La réponse des autorités du Sénégal est de brûler publiquement des charettes, des vélos, un camion immatriculé en Gambie et une moto, du matériel saisi  des mains des personnes qui s’adonnent à ce trafic qui ruine petit à petit la luxuriante forêt de la Casamance.

Seulement, à en croire le chef de la mission déployée en Casamance par Macky Sall Himself, c’est là un acte qui annonce des représailles sévères contre les coupeurs de bois.

Ces délinquants pourtant sont identifiés dans l’armée du Sénégal déployée dans le territoire de la Casamance. Ils sont combien de chefs militaires qui quittent la région avec des camions remplis de meubles from Casamance ?

A qui appartiennent réellement les scieries clandestines qui pullulent dans la zone de Bignona ?

Combien de camions quittent la Casamance avec du bois de valeur pour la ville sainte de Touba ?

La réponse à toutes ces questions nous amène à  affirmer que la Gambie et la Guinée sont accusés à tord par les autorités  Sénégalaises qui en ont fait ces derniers mois une chanson dont le refrain  est la destination Gambienne.

C’est le Sénégal qui exploite d’une manière soutenue les ressources forestières de la Casamance.

Brûler ce matériel n’empêchera point le trafic cruel que l’on connait, ce trafic organisé et coordonné par l’armée Sénégalaise.

Qu’est-ce que  franchement 120 pauvres charrettes incinérées peuvent faire devant une agression internationale des forêts. En plus, ces charrettes sont saisies depuis très longtemps pour la plupart et pourtant les machines des scieries clandestines « légalisées » ne cessent de tourner au vu et au su de tout le monde dans le département de Bignona. Chaque semaine, des camions quittent la Casamance remplis de bois d’œuvre en direction d’autres localités au nord du Sénégal. 

Moussa Moïse Djiba (M2D)

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Commentaires (2)

  • Zeus

    l’article met clairement les choses au point. la réalite est têtue, les dizaines de scieries en casamance appartiennent à des officiers de l’armée sénégalaise. c cela qu’il faut arrêter

  • CANADA

    Le colonel Ndaw a dit haut et fort ce que les populations casamançaises, impuissantes et sans voix, savaient depuis des années.
    Les ressources naturelles de la Casamance ont toujours été pillées et continuent de l’être par la volonté et la complicité des autorités sénégalaises qui administrent la Casamance et toutes ses localités.
    Le phénomène du pillage des forêts s’est accru avec la présence de l’armée d’occupation sénégalaise, qui a la main mise sur tout ce qui bouge en Casamance. Elle a comme le feu vert de faire ce que bon lui semble, sans compte à rendre à personne : Injustice!
    Cette armée qui, depuis des années, contrôle le quotidien et le déplacement des populations, fouille les voyageurs et humilie nos parents, aurait-elle eu le feu vert d’exploiter nos forêts pour payer la facture de sa présence en Casamance? Les populations elles, assistent impuissantes à la destruction massive et abusive des forets casamançaises, sous la complicité machiavélique de l’administration et des autorités sénégalaises.

    Le monde doit se mobiliser pour sauver ce qui reste des forets de la Casamance. C’est injuste, et les Sénégalais ne peut pas se permettre de faire tout qu’ils veulent en Casamance.

    Vive la Casamance LIBRE!!!!!!

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