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Etats-Unis / Malaisie: Un président américain en Malaisie, une première depuis 50 ans

Etats-Unis / Malaisie: Un président américain en Malaisie, une première depuis 50 ans

Après le Japon et la Corée du Sud, Barack Obama est arrivé samedi en Malaisie, troisième et avant-dernière étape de sa tournée en Asie. Il est le premier président américain à se rendre en près de cinquante ans dans cette nation à majorité musulmane.

Cette visite vise à souligner les liens de sécurité avec ce pays, sur fond de tensions territoriales avec la Chine, et à convaincre un gouvernement malaisien sceptique de rejoindre le partenariat transpacifique, vaste accord de libre-échange entre les pays de la région Asie-Pacifique.

M. Obama est le premier président américain en exercice à se rendre en visite en Malaisie depuis Lyndon Johnson en 1966. Les deux pays cherchent à oublier des décennies de relations délicates, unis face à une Chine qui affirme de plus en plus sa puissance dans la zone.

Le président américain, conscient de l’image négative des Etats-Unis dans les nations musulmanes, devrait vanter l’amitié de son pays avec une Malaisie dotée d’une économie vigoureuse et d’un islam modéré.

Les rapports entre Washington et Kuala Lumpur ont été tendus entre 1981 et 2003, quand le pays était dirigé par Mahathir Mohamad, critique féroce des Etats-Unis. Mais les liens commerciaux ont persisté et les relations se sont améliorées sous le gouvernement de Najib Razik.

Barack Obama devait participer samedi à un dÎner d’Etat, avant des entretiens avec le Premier ministre Najib Razak et une visite de la Mosquée nationale de Kuala Lumpur, prévue dimanche.

Plus tôt dans la journée, s’adressant aux troupes américaines à Séoul, le président américain a qualifié la Corée du Nord d' »Etat paria faible » dont la frontière fortement militarisée avec le Sud « marque la limite de la liberté ».

Ce qui définit la différence entre les deux pays, c’est une fracture entre une « démocratie qui croÎt et un Etat paria qui affamerait plutôt son peuple que de nourrir ses espoirs et ses rêves », a-t-il ajouté.

AFP /AT

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