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Catalogne: « Vive la Catalogne libre », la campagne pour le « oui » est lancée dans la clameur à Tarragone

Catalogne: « Vive la Catalogne libre », la campagne pour le « oui » est lancée dans la clameur à Tarragone

La clameur a empli jeudi soir les anciennes arènes de Tarragone: « Vive la Catalogne libre« .

Le président de la région donnait lui-même le coup d’envoi de la campagne pour le « oui » au référendum d’autodétermination.

Plus de dix milles Catalans parmi eux des Casamançais de la diaspora applaudissent à tout rompre les dirigeants indépendantistes.

D’immenses banderoles lancent déjà en catalan des « bonjour nouveau pays« , « bonjour République » et aussi « bonjour Cata-Casa » (Catalogne-Casamance) symbolisant l’amitié des deux peuples soifs de liberté et d’indépendance.

« Ce sont déjà plus de 750 maires (sur 948) qui nous soutiennent » et « plus de 47.000 volontaires« , affirme le vice-président, Oriol Junqueras, professeur d’histoire et dirigeant de la Gauche républicaine indépendantiste.

« Les menaces nous rendent plus forts!« , ajoute-t-il, comme pour soutenir les maires menacés de poursuites judiciaires, voire d’arrestation, s’ils coopèrent à l’organisation du référendum.

Sur scène, le président conservateur de la région, Carles Puigdemont, ancien journaliste de 54 ans, ne s’embarrasse d’aucune neutralité, lui qui, dès janvier 2016, avait annoncé qu’il mènerait la Catalogne vers l’indépendance au plus tard en 2017.

« Ils nous disent que le 1er octobre, nous ne voterons pas« , clame-t-il. « Mais que croyez-vous qu’il se passera? ». Et l’assistance de répondre: « Bien sûr que nous voterons! ». Sur grand écran, la voix off d’un spot de la campagne promet le bonheur en cas d’indépendance: « Adieu mépris, peurs, injustice, incertitude, menaces« .

Galvanisés par les menaces du gouvernement central du Royaume d’Espagne, près de 80 % de Catalans qui iront exercer leur droit de vote le 1er octobre prochain pour déterminer eux-mêmes leur avenir.

Pedro Lopez, soudeur de 46 ans dans l’industrie chimique, dit être devenu indépendantiste quand le parti de M. Rajoy est entré au gouvernement, en 2011: « Is ne veulent pas nous voir partir, mais ils ne veulent pas non plus négocier: si nous avions le même traitement que le Pays basque (qui a de plus larges compétences, ayant le droit de prélever l’impôt, ndlr), il n’y aurait pas autant d’indépendantistes ».

Hors des arènes, Jordi Inglada, viticulteur de 43 ans, agite un drapeau indépendantiste, faute d’avoir pu entrer dans l’enceinte pleine. « Indépendantiste de toute la vie, d’une famille qui a connu la répression sous la dictature de Franco« , il considère « beaucoup de ministres d’aujourd’hui comme des héritiers du franquisme« .

Même Josep Enric Sabate, entrepreneur de 44 ans habitant Tarragone opposant a compris : « Seuls les partisans de l’indépendance vont voter, ils vont gagner et qui sait ce qu’il adviendra ensuite. Il faut donc voter « .

La visite aujourd’hui à Barcelone du chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy ne changera rien à la poussée de la fièvre indépendantiste en Catalogne, territoire ayant une langue et une culture propres, dont les frustrations ont été aussi alimentées par les menaces et agressions d’un Etat central ignorant la réalité des Catalans.

ARDiallo

 

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Commentaires (1)

  • Zeus

    Vive la Catalogne libre!
    Vive la Casamance libre!
    Je suis de tout mon cœur avec la diaspora de Casamance qui soutient les Catalans.

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